L’année 2022 sera mouvementée, prévoit le député Vincent Caron. Et pas seulement en raison de la pandémie ou des élections en octobre. Il y a des défis importants à relever dans la région.
«Cette fois-ci je pense que c’est la bonne!», a lancé Vincent Caron, en parlant de la 5e vague, lors de son traditionnel point de presse de début d’année, le 14 janvier. «J’espère qu’on passera à une immunité collective et qu’on passera à autre chose», a-t-il souhaité aux Portneuvois.
Le député caquiste est affecté lui aussi, comme tout le monde, par la pandémie qui n’en finit plus. Il avoue que les Portneuvois lui font savoir qu’ils en ont assez des consignes sanitaires. «Je comprends que la population est fatiguée. On sent qu’il y a plus de tension», a dit Vincent Cron invitant les gens à garder espoir.
Lui reste optimiste et veut tenir bon malgré la tempête. «2021 a été une année bien difficile encore du point de vue sanitaire, mais ça a été une année extraordinaire pour Portneuf», affirme-t-il.
Le député a rappelé que près de 110 M$ ont été octroyés à Portneuf en subventions de toutes sortes. La Maison des aînés, dont il est «particulièrement fier», a été annoncée ainsi que 400 nouvelles places en garderie qui se concrétiseront d’ici 2025. L’ajout de trois postes de médecins, dont un à Saint-Raymond, a été confirmé. Depuis le début de la pandémie, 180 entreprises se sont partagé 3,1 M$ en aide d’urgence pour rester à flot. Alors que la pandémie exacerbe la violence conjugale, la Maison Mirépi a obtenu 19 places supplémentaires. Le député souligne aussi avoir réussi à remettre 270 000$ aux organismes qui voient les demandes d’aide affluer.
Afin de lutter contre la «sinistrose», M. Caron rappeler que son équipe a organisé le Gala Lumière pour les finissants du secondaire privés de bal de fin d’année. Pour la première fois, il a décerné des médailles de l’Assemblée nationale, une au vétéran Dominic April et à sept anciens maires. Remise de chèques-cadeaux pour donner accès à des activités et ouverture d’un «Frigo-partage» font partie des initiatives positives qu’il tient à souligner.
En tout, son bureau a réalisé 300 interventions auprès de citoyens, d’entreprises, de municipalités et d’organismes. «Le téléphone a sonné souvent. Quand on appelle le député c’est le dernier recours», a rappelé Vincent Caron.
Année 2022
Même si la pandémie perdure, pas question de mettre Portneuf sur pause. Le député veut continuer à travailler sur des enjeux importants.
Au premier chef : la pénurie de médecins. «C’est le défi no 1 dans Portneuf cette accessibilité à un médecin de famille. Il ne faut pas lâcher prise», a déclaré Vincent Caron.
D’ailleurs, la pandémie a exposé qu’une partie du réseau de la santé est malade. «Il va falloir aller voir pourquoi le feu a pris. Notre système de santé souffre, n’est pas adéquatement adapté à une réalité comme la pandémie», a déclaré M. Caron, ajoutant que le ministre de la Santé travaille a faire des changements qui devraient être annoncés cette année.
Vincent Caron veut aussi travailler à aller chercher plus de subventions pour Portneuf et lui donner une meilleure place dans la Capitale-Nationale.
L’accès au programme PSOC sera un de ses chevaux de bataille. Ce programme de soutien aux organismes communautaires assure un financement annuel. Selon Vincent Caron, si on compare Portneuf et Charlevoix, «c’est complètement déséquilibré». Seulement 17 organismes en profitent dans Portneuf, avec une population de 55 000 habitants, contre une quarantaine dans Charlevoix, avec près de 30 000 habitants.
«J’ai appelé le CIUSSS en me disant: «Vous allez pas me faire croire qu’il y a moins de monde pauvre dans Portneuf que dans Charlevoix?» Moi je vais vous en montrer du monde pauvre», a exposé M. Caron. «Ça sécuriserait des organismes, mais au final ça permettrait d’aider plus de monde dans Portneuf», explique-t-il.
Vincent Caron veut aussi faire que Portneuf ait une plus grande visibilité sur le plan touristique. Il souhaite que la région ait un deuxième représentant à Destination Québec (anciennement l’Office du tourisme de Québec).
Il s’associe aussi au maire de Portneuf et au député fédéral pour exiger que le gouvernement fédéral agisse au quai de Portneuf, «un dossier qui traîne en longueur non pas parce que les élus de la place sont inactifs, bien au contraire, mais parce que le gouvernement fédéral actuel traîne de la patte ».
«Il faut qu’on rêve tous grand pour Portneuf», lance le député qui avance qu’un projet avec des croisiéristes pourrait amener des bateaux en escale au quai de Portneuf.
