Savard aux championnats mondiaux à Abou Dabi

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Par Michel Harvey
Savard aux championnats mondiaux à Abou Dabi
Cette semaine, aux championnats mondiaux en petit bassin à Abou Dabi, est une belle occasion pour Katerine Savard de retrouver l’équipe canadienne et une occasion de plus d’affronter l’élite mondiale. Photo – Facebook

Katerine Savard est actuellement sur l’île de Yas, à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, où elle prend part du 16 au 21 décembre aux championnats mondiaux en petit bassin de 25 mètres.

Katerine Savard fait partie de l’équipe canadienne qui est représentée par des athlètes qui ont pris part aux Jeux olympiques de Tokyo.

La nageuse de Pont-Rouge participera individuellement aux épreuves de 100 et 200 m papillon.

Lors d’un point de presse de Natation Canada tenu le 14 décembre, Savard mentionnait avoir retrouvé en 2021 le goût de nager, elle qui ne s’est rendue qu’en demi-finales du 100 m papillon au Japon.

« Ce qui va le mieux, c’est le 200 m. Et j’ai hâte de voir ce que je pourrai faire. Et on a tous les relais à faire, et on a de bonnes chances de faire des podiums à tous les relais », précisait-elle.

L’athlète de 28 ans a participé à des épreuves de l’International Swimming League (ISL) cet automne avec l’équipe des Cali Condors, basée à San Francisco. Elle a pris part à des compétitions en Italie et aux Pays-Bas, d’août à novembre.

La Québécoise considère qu’elle a gagné en maturité dans cette dernière année, sa plus belle saison. Elle a de grandes ambitions pour ces mondiaux en petit bassin.

« J’ai pris beaucoup d’assurance cette année. J’apprends à nager différemment, ce qui est bon pour moi. Je pense que ça a été mon année favorite depuis vraiment longtemps », disait la médaillée olympique. Je profite vraiment de ce que je vis en ce moment. »

« C’était vraiment incroyable, a soutenu la Québécoise. Je pense que j’ai beaucoup appris à propos de moi-même là-bas. Même si j’ai déjà vécu beaucoup de choses, je pense que j’ai quand même grandi de cette expérience. Je suis vraiment fière de mes performances. J’ai fait mes meilleurs temps en 10 ans. Je pense qu’il y a encore quelque chose en moi. »

Cette compétition aux Émirats arabes unis, sert de tremplin vers 2022 avec les essais canadiens en avril à Victoria, les championnats du monde en grand bassin et les Jeux du Commonwealth.

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