L’ex-maire de Deschambault-Grondines, Gaston Arcand, a tourné définitivement la page en représentant une dernière fois sa municipalité, soit à l’assemblée générale de l’Association des plus beaux villages du Québec, qui avait lieu à la mi-octobre dans Charlevoix.
« Ça met un point final à 16 ans de vie municipale », a indiqué, en entrevue, M. Arcand qui souhaitait souligner le chemin parcouru avec, tient-il à mentionner, la collaboration des conseillers et des employés de la municipalité.
Son départ n’était pas une surprise. À l’élection de 2017, il avait mentionné que s’il était élu, ce serait pour son quatrième et dernier mandat.
Plusieurs réalisations ont étayé ce parcours, au niveau local, régional et provincial. Mais il se dit particulièrement fier de la construction de la route Guilbault, qui mène à l’autoroute 40 et à Saint-Casimir, du marché public, le premier à avoir vu le jour dans Portneuf, du réseau d’aqueduc à Grondines ou de la politique de subventions aux commerces, inspirée de son passage au CA. M. Arcand ajoute la restauration du Couvent, un projet de longue haleine appuyé par « des subventions importantes de 1 M$ » du gouvernement, et un projet à venir, la Coop des Marées, résidence pour personnes âgées dont le chantier est prévu pour 2022.
Gaston Arcand s’est aussi fait un ardent promoteur du patrimoine et du tourisme en siégeant notamment à l’Association des plus beaux villages du Québec. Il a été président de l’organisme qui regroupe 40 municipalités, dont trois de Portneuf : Deschambault-Grondines, Cap-Santé et Neuville. Cet engagement l’a mené en France et même au Japon. Il a également siégé au conseil d’administration des Fleurons du Québec, organisme qui évalue la beauté des aménagements paysagers villageois. C’est aussi comme maire qu’il a défendu la candidature de Deschambault-Grondines auprès du ministère des Transports pour en faire l’un des arrêts essentiels sur la carte du réseau des Villages-relais.
L’ex-maire de Deschambault-Grondines n’avait aucune expérience du monde municipal avant de briguer la mairie en 2005. Il dit avoir abordé cet engagement comme un emploi à temps plein. « Mon agenda était tellement garni que j’avais de la difficulté à trouver du temps libre », dit-il. Il s’est découvert une passion pour les affaires municipales qui l’a mené au conseil d’administration de la Fédération québécoise des municipalités. Il envisage même d’y faire du mentorat auprès de nouveaux élus municipaux. Mais ce ne sera qu’une fois qu’il aura pris un bon congé et fait au moins un voyage, une autre de ses passions.
Son successeur, Patrick Bouillé, élu sans opposition le 1er octobre, a été assermenté le 22 octobre.
