Même si la pandémie a ralenti et même stoppé les activités de plusieurs entreprises dans la dernière année, plusieurs d’entre elles manquent toujours de main-d’œuvre. La Chambre de commerce de l’Est de Portneuf les encourage actuellement à faire appel aux travailleurs immigrants.
«C’est sûr qu’il manque de main-d’œuvre, tous les kiosques du Salon de l’emploi sont vendus !» illustre Katia Desgranges, directrice de la Chambre de commerce de l’Est de Portneuf (CCEP), au sujet de l’événement qui aura lieu les 28 et 29 avril, en mode virtuel.
Afin d’aider les entrepreneurs à pourvoir leurs postes spécialisés, la CCEP fait la promotion ces jours-ci du programme «Un emploi en sol québécois» de la Fédération des chambres de commerce du Québec.
Portneuf a participé aux balbutiements de ce programme. En mai 2019, une quinzaine d’immigrants avaient fait une tournée exploratoire d’une journée dans la région. Un d’entre eux a décroché un emploi et s’est installé ici.
Après une pause due à la COVID l’an dernier, le programme qui s’affiche comme «le point de rencontre entre les employeurs et les personnes immigrantes» est de retour.
«Il permet d’accéder en priorité aux candidats qui proviennent de l’immigration récente. Des gens surtout installés dans les grands centres, Montréal, Laval, et qui ne trouvent pas d’emploi qui correspond à leurs qualifications», explique Katia Desgranges.
Les employeurs doivent créer leur profil et présenter leurs postes en se rendant dans le site Internet emploisolquebecois.ca. La version de base, gratuite, «est très généreuse», dit Mme Desgranges.
Elle spécifie que le service vise à pourvoir des postes demandant des qualifications. «Ce sont des candidats qui ont des connaissances ou des études» soit pour des métiers, des professions, précise-t-elle. La directrice de la CCEP indique que le «top 5» des qualifications des immigrants prêts à travailler était, en date du 9 mars, l’administration, la comptabilité, l’informatique, les finances et l’approvisionnement.
«Mon défi c’est de trouver idéalement 20 entreprises. Mais il n’y a pas de limites. Ce qui est important c’est que les gens s’en servent», affirme Katia Desgranges.
On trouvera l’information dans les sites Internet suivants :
