Que James Labrie soit expulsé de l’aventure de Star Académie dès la première émission, en janvier, a sûrement déçu ses admirateurs. Or, le principal intéressé affirme avoir vécu une «expérience enrichissante», même si elle a été brève, et il serait prêt à recommencer.
Retenu l’automne dernier parmi 60 finalistes sur plus de 5000 candidats à la 6e saison du concours, James Labrie, de Saint-Raymond, a été écarté avec la moitié des aspirants lors de l’ouverture du camp de sélection, le 17 janvier.
En entrevue le 21 janvier, le jeune auteur-compositeur-interprète de 22 ans était enthousiaste, aucunement amer. «Ça a été vraiment enrichissant d’être passé à travers plein d’ateliers. Ça m’a fait grandir», résume-t-il.
Le chanteur estime avoir vécu une expérience professionnelle et humaine au contact des artistes-professeurs, comme Patrice Michaud ou Ariane Moffatt, et des autres finalistes. «Ils venaient de tous les horizons, certains n’avaient aucune expérience et d’autres avaient déjà des albums», dit-il.
Il avoue aussi avoir participé à Star Académie pour se faire connaître. «Je compte continuer à faire tout ce qui pourrait me donner de la visibilité et me permettre d’apprendre», dit-il.
Car l’expérience a conforté le jeune artiste, qui est aussi étudiant en génie civil à l’Université Laval, dans son choix de faire carrière en musique. «C’est ce qui compte vraiment», dit celui qui a remporté un des titres à la finale régionale de Cégep en spectacle en 2018.
Second album
Il lancera d’ailleurs son second album, «Nuit blanche», d’ici quelques semaines. Le premier extrait, «Libre comme l’air», a déjà recueilli 13 000 écoutes en trois semaines et le second, «Heart is a one way», a été diffusée le 4 février.
Le chanteur et guitariste propose sa pop mâtinée de hip-hop sur toutes les plateformes, de YouTube à Spotifiy. Il indique être à la recherche d’une maison de disque pour son prochain album.
Obligé de prendre un nom d’artiste
Sa volonté de percer dans le milieu de la chanson l’a cependant obligé à faire un choix déchirant : il a dû adopter un nom d’artiste, James Shelter (NDLR : abri, en anglais). «J’ai découvert qu’il y avait déjà un James Labrie, le chanteur du groupe Dream Theater», explique-t-il.
C’est donc sous ce nom qu’on peut suivre son évolution et écouter sa musique dans les réseaux sociaux et sur les diverses plateformes de musique en continu.
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