Répararations urgentes à l’église de Deschambault

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Par Denise Paquin
Répararations urgentes à l’église de Deschambault
La fabrique continuera de changer des fenêtres usées par le temps et les intempéries. Photo – Denise Paquin

Après l’église de Cap-Santé, c’est au tour de l’église de Deschambault de bénéficier de l’aide gouvernementale afin d’effectuer des réparations urgentes.

Le député Vincent Caron a annoncé, le 14 septembre, une subvention de 237 853$. Le montant provient de l’enveloppe de 15 millions $ pour le patrimoine culturel du ministère de la Culture et des Communications pour l’année 2020-2021.

«C’est important que le gouvernement vous accompagne dans un projet comme celui-ci pour assurer la relance et pour que les entrepreneurs puissent rester actifs», a déclaré le député, tout en soulignant l’importance «de léguer aux générations futures un héritage historique et architectural en bonne condition». Œuvre de Thomas Baillairgé, l’église a été construite en 1835 et classée en 1957.

Le porte-parole de la Fabrique, Jacques Bouillé, a laissé entendre que le carnet d’entretien de l’église Saint-Joseph est bien garni. «Il y a eu une très longue réflexion. Il a fallu prioriser des choses», a-t-il déclaré.

«Pour tout de suite, l’aide va servir à sécuriser l’ensemble», a-t-il dit. L’eau est l’ennemi à conjurer. Elle s’est infiltrée dans la maçonnerie du clocher sud et elle a endommagé la toiture et les fenêtres. Les travaux seront amorcés le printemps prochain.

D’ici là, les responsables devront aller chercher 60 000$ dans la communauté pour boucler son budget nécessaire de près de 300 000$. La subvention finance jusqu’à 80% du coût des travaux. Jacques Bouillé a souligné l’aide allouée par des organismes comme la Fondation Saint-Joseph.

Le maire de Deschambault, Gaston Arcand, et l’abbé Armand Bégin, de la paroisse Sacré-Cœur-de-Jésus, ont souligné la contribution du gouvernement à la préservation de ce patrimoine historique à caractère religieux. «C’est un investissement payant. Ça rend notre milieu vivant, attrayant et attractif pour de nouveaux citoyens et entreprises», a déclaré le maire Arcand.

De gauche à droite : l’abbé Armand Bégin, le maire Gaston Arcand, la présidente de CPDG Louise Mercier et le député Vincent Caron. Photo – Denise Paquin

 

 

 

 

 

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