Avec Erin O’Toole à la tête du Parti conservateur: «On ne sera pas mis de côté», affirme Joël Godin

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Par Denise Paquin
Avec Erin O’Toole à la tête du Parti conservateur: «On ne sera pas mis de côté», affirme Joël Godin
Le candidat à la direction du Parti conservateur Peter McKay, appuyé par le député Joël Godin, était passé dans Portneuf le 14 juillet. Photo – archives

Le député Joël Godin a hâte que le Parti conservateur et son nouveau chef Erin O’Toole se mettent au travail pour battre Justin Trudeau lors d’une prochaine élection.

«Je ne suis pas mal à l’aise de me rallier à lui. C’était mon deuxième choix», a commenté le député lundi matin, au lendemain d’une nuit écourtée par les ratages du dépouillement du vote dimanche soir.

Ce n’est qu’après minuit que le successeur d’Andrew Scheer a été connu. La course à la direction du parti a suscité un nombre record de 175 000 votes. Peter MacKay, Erin O’Toole, Leslyn Lewis et Derek Sloan étaient en lice pour diriger l’opposition officielle et ses 121 députés à la Chambre des communes.

«Oui, je suis déçu que M. McKay ne soit pas rentré, mais ma fierté c’est qu’il a gagné Portneuf – Jacques-Cartier», affirme-t-il. Il l’a remporté avec 57% des votes contre 43% pour O’Toole. La circonscription compte près de 300 membres et 185 ont voté.

Au Québec, O’Toole a remporté le vote alors que sept des dix députés conservateurs ont appuyé McKay.

M. Godin affirme qu’il n’est «pas mal à l’aise» de se rallier à Erin O’Toole ; il l’avait appuyé lors de la course à la direction de 2017. «Il y a une proximité entre nous», affirme-t-il. «Je suis un conservateur progressiste. Je suis un modéré. Je rejoins O’Toole avec aisance», ajoute le député qui se réjouit que le Parti conservateur soit dirigé pour la première fois par un chef originaire de l’est du Canada.

Erin O’Toole doit maintenant réussir à unir le parti en vue de la prochaine élection afin de battre le libéral Justin Trudeau «qui est en train d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants» avec ses mesures économiques.

«On est capables de se rallier», assure M. Godin. Il estime que M. O’Toole n’aura pas le choix de prendre en compte le Québec puisque c’est son vote et celui de l’Alberta qui lui ont donné sa majorité. «On ne sera pas mis de côté», dit M. Godin qui prévoit cependant des changements de responsabilités au sein du cabinet fantôme.

 

 

 

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