Les travaux de construction de la maison de deuxième étape de Mirépi se sont amorcés à la mi-juin. Le chantier du projet évalué à près de 2 M$ devrait s’achever en décembre, pour une ouverture à une date encore indéterminée en 2021.
«Ça va bien pour le moment et l’échéancier suit ce qui était prévu. On n’écarte toutefois pas la possibilité que la pandémie puisse avoir un impact sur la disponibilité des matériaux et qu’il y ait peut-être des délais. Mais on est contents, car cette maison de deuxième étape était nécessaire pour répondre aux besoins», explique Martine Labrie, directrice de l’organisme d’aide aux femmes et enfants victimes de violence conjugale et en difficulté.
Dès l’an prochain, des séjours plus longs pourront être offerts à la clientèle. Annuellement, Mirépi héberge plus d’une centaine de personnes. Lorsque la crise sanitaire a commencé, le taux d’occupation atteignait 120% pour les 10 places disponibles. Présentement, la durée des séjours s’établit à environ 45 jours. «Il fallait libérer la première étape et avant que la situation se régularise pour les femmes, on doit avoir assez de temps», justifie Mme Labrie.
Une capacité doublée
Dans la mire de l’organisme depuis sept ans, la maison de deuxième étape permettra des séjours de plus de trois mois. Le nouveau bâtiment comprendra deux 5 ½, deux 4 ½ et deux studios pour un total de 10 chambres, auxquels s’ajoutent plusieurs aires communes et des espaces de bureau. L’argent amassé lors des zumbathons annuels de Mirépi a contribué à financer une partie des travaux. Des rénovations sont aussi prévues dans l’actuelle maison.
En 2018-2019, l’organisme de soutien a dû refuser 59 demandes d’hébergement en raison d’un manque de places. Selon la directrice, une femme sur trois subira de la violence conjugale au cours de sa vie. Pour recevoir de l’aide, on peut composer le 1 800 361-4811.