Carmin Marcotte avait un souhait à réaliser avant de prendre sa retraite du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) : faire de la patrouille avec son fils Laurent. Il a passé une semaine à faire équipe avec lui, de jour comme de nuit.
Le sergent-détective originaire de Portneuf a passé la semaine du 22 juin en compagnie de ce fils qui a choisi le même métier que lui.
«D’habitude, le SPVQ permet une journée de patrouille. Je voulais retourner à la patrouille sept jours dans mon uniforme. C’est une première au SPVQ de le faire aussi longtemps. C’est vraiment un beau trip de père fils que nous vivons présentement. Ça a été bénéfice», affirme Carmin Marcotte, très heureux du précédent.
«Mon fils ne m’avait jamais vu porter l’uniforme», dit-il. Comme enquêteur, spécialisé en infiltration et en stupéfiants, il a toujours été vêtu en civil, explique celui qui a vécu à Pont-Rouge avant de partager son temps entre Québec et Grondines, où il a un chalet.
«Sur le terrain, la vie de policier a changé un peu, mais les plaintes restent les mêmes. Ce qui a changé, c’est la technologie, l’ordinateur, la rapidité de réponse. Ils sont plus productifs», affirme le sergent-détective.
Mais ce qui l’a marqué le plus durant sa semaine, c’est de côtoyer son fils. «Ma grande découverte, ça a été de découvrir un homme. Il n’est plus un enfant», dit M. Marcotte au sujet de son fils de 24 ans.
De son côté, Laurent, qui est patrouilleur au SPVQ depuis 20018, était très heureux de côtoyer son père sur le terrain.
Après 28 ans de service, Carmin Marcotte prendra sa retraite du SPVQ le 1er septembre. Il restera dans le milieu puisqu’il enseignera à temps plein en techniques policières au Cégep Garneau, où il occupe un poste à temps partiel depuis quelques années.