La Régie veut faire bonne impression

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Par Alain Turgeon
La Régie veut faire bonne impression
La Régie demande aux citoyens de veiller à ce qu’ils jettent dans le bac vert. Photo – Stock-image

Gaudreau Environnement a coupé ses liens avec la Régie régionale de gestion des matières résiduelles de Portneuf qui veut maintenant faire bonne impression sur le nouveau centre de tri où sont désormais traitées ses matières recyclables et demande aux citoyens de veiller à ce qu’ils jettent dans le bac vert.

Après avoir racheté l’écocentre de Neuville à Gaudreau Environnement en 2019, la Régie a dû se trouver un autre centre de tri pour y envoyer les matières recyclables lorsque Gaudreau Environnement lui a demandé de résilier immédiatement le contrat avec son centre de tri de Victoriaville, a expliqué le directeur général, Jean-Luc Mercure. Le contrat se terminait le 31 décembre prochain.

La Régie s’est tournée vers le centre de tri Frontenac, un centre performant géré par un organisme sans but lucratif, dit M. Mercure. Le centre de tri voulait augmenter sa capacité de traitement pour les matières recyclables pour lesquelles il a des débouchés sur le marché québécois, explique le directeur général. «On voulait un centre de tri performant et c’en est un. Ça tombait dans le bon temps pour eux et pour nous», admet-il.

La nouvelle entente de cinq ans entérinée par la ministre des Affaires municipales est renouvelable pour une autre période équivalente. La Régie paiera 55$ la tonne pour approvisionner le centre de tri et 29$ pour le transport des matières résiduelles jusqu’à Thetford Mines. C’est une quinzaine de dollars de plus qu’avec Gaudreau Environnement. Selon M. Mercure, le prix est ajusté en fonction de la valeur de la revente des matières. Plus le prix de vente sera bon, plus la facture de la Régie diminuera et l’inverse est aussi vrai. «Le centre de tri ouvrira ses livres tous les mois à la Régie. Il n’y aura pas de cachettes nulle part», a-t-il déclaré. De plus, le centre de tri Frontenac assurera la traçabilité des matières, ce que souhaite depuis longtemps la Régie. «On s’en tire à bon compte», dit le directeur général. Il a magasiné avant les fêtes, mais aucun centre de tri n’était en mesure de recevoir les matières récupérées de Portneuf sauf à Gatineau où le prix était de 135$ la tonne.

Cependant, selon le directeur général, toutes sortes de matières indésirables se retrouvent dans les bacs de récupération allant du bois aux chaises de parterre en résine en passant par des pièces de fer. Ces déchets engendrent des coûts de traitement et de transport supplémentaires. Ils devraient plutôt être apportés dans les écocentres.

 

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