Le Phénix: le rêve d’adolescent de Carl Chiasson se réalise

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Par Alain Turgeon
Le Phénix: le rêve d’adolescent de Carl Chiasson se réalise
Carl Chiasson a réalisé un rêve en publiant son premier roman Le Phénix. Photo - Courtoisie

Carl Chiasson a toujours voulu écrire un roman depuis l’adolescence. Comme bien des gens qui en rêvent aussi, il en a commencé plusieurs sans jamais les terminer, avoue-t-il. Puis, il a trouvé le sujet qu’il l’a fait vibrer. C’est une histoire personnelle marquante qui a été la clé pour écrire Le Phénix.

Ce sont les graves accidents de son épouse et de son fils à un an d’intervalle qui remontaient à la surface chaque fois qu’il cherchait un élément déclencheur pour écrire son histoire. Les deux s’en sont sortis, mais à partir de là, l’auteur de 52 ans, de Saint-Augustin-de-Desmaures, s’est demandé ce qui serait arrivé si son épouse était décédée lors de l’accident. «J’ai imaginé l’histoire d’un veuf quelques années après le décès de son épouse», répond-il par courriel. Il spécifie cependant que le roman n’est pas autobiographique, car le personnage et ses aventures n’ont rien à voir avec lui. «Le reste de l’intrigue, c’est juste la magie de la création», poursuit-il.

Le roman Le Phénix porte sur la quête d’Adam Bernier pour retrouver le bonheur à la suite de la mort de son épouse. Il n’a jamais surmonté l’épreuve. Il se morfond dans son malheur et néglige ses enfants. La tension qui nait entre lui et son meilleur ami, Frédéric, nuit à la bonne entente dans l’équipe de hockey des Phénix qu’ils ont fondée. Alors que toute la vie d’Adam semble s’effondrer, son chemin croise celui d’Ève.

Carl Chiasson a été contaminé par le virus de l’écriture dans le cours de français de secondaire 2 à l’automne 1980, raconte-t-il. «J’ai réalisé que, finalement, écrire un roman, ce serait “cool”. Deux ans plus tard, le virus inoculé précédemment a embrasé ma passion de l’écriture. Et un soir, en revenant de l’école, j’ai annoncé à ma mère que j’écrirais un roman. J’avais 15 ans. Il me faudra 37 ans pour y parvenir», commente l’auteur.

Au Jour de l’an 2015, il a pris la résolution d’écrire un roman dans l’année qui commençait. Il a terminé le premier jet en février 2016. Il aura fallu quatre ans et deux mois entre le début de l’écriture et la réponse positive d’un éditeur et 11 autres mois avant la sortie du livre en librairie… deux semaines avant la crise sanitaire.

La publication du roman aux Éditions ADA est la réalisation du rêve de sa vie, écrit-il. La crise de la COVID-19 nuit à la visibilité de son roman, particulièrement avec l’annulation des salons du livre, déplore-t-il. «C’est une grande frustration pour moi, car j’ai toujours rêvé de participer au Salon du livre de Québec en tant qu’auteur», a déclaré M. Chiasson. L’auteur espère aller à celui de Montréal en novembre.

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