Un autre projet d’égout à Lac-Sergent

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Par Denise Paquin
Un autre projet d’égout à Lac-Sergent
Le secteur visé est composé de deux rues au nord du lac Sergent. Photo - Google Maps

Trois ans après l’abandon du projet d’égout collecteur, le mot «égout» a été prononcé de nouveau au conseil municipal de Lac-Sergent. Une vingtaine de propriétaires souhaitent se doter d’un réseau communautaire.

Même s’il s’agit d’un système de collecte et de traitement des eaux usées, le projet n’a rien à voir avec le celui de 14 M$, qui devait desservir 350 maisons, abandonné en 2017, avertit le maire Yves Bédard. «On parle ici d’un système tertiaire avec infiltration dans le sol sans usine, ce qui est fort différent des propositions précédentes», explique-t-il.

Après avoir mis de côté l’égout collecteur, la Ville de Lac-Sergent a lancé en 2018 son propre programme de mises aux normes des installations septiques.

Comme le secteur des chemins des Mélèzes et des Saules, situé au nord du lac, est reconnu en zone inondable, les propriétaires cherchent une solution plus pratique que d’installer une fosse à rétention totale, explique le maire Yves Bédard.

En février, les 26 propriétaires ont accepté de faire faire des plans et devis par la firme Stantec (anciennement Dessau). La Ville paiera la dépense de 70 000$ par règlement d’emprunt, mais elle la refilera aux propriétaires qui assumeront le coût total du projet. «C’est le regroupement de citoyens qui a demandé à la Ville d’agir comme intermédiaire», dit le maire. Les propriétaires qui se sont conformés au règlement de la Ville et ont changé leur installation septique depuis 2018 paient aussi toute la facture.

Le système de traitement des eaux usées sera installé sur deux terrains situés au côté nord de la route 367. Les ententes ont déjà été prises avec un propriétaire qui est prêt à vendre ses terrains. «Ça entrera dans le coût global du projet», dit Yves Bédard. Il précise que la Ville a reçu un avis favorable du ministère de l’Environnement, assorti de 12 conditions à respecter.

La majorité des propriétaires du groupe possèdent une résidence permanente. Les terrains non construits ne sont pas inclus dans le projet.

Les plans et devis permettront d’évaluer le coût total du projet. «Les gens devraient être fixés à l’été», prévoit le maire.

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