Serge White, de Saint-Raymond, attend une transplantation cardiaque depuis quatre ans. Son moral est bon, mais sa situation financière, tout comme sa santé, est précaire et il veut profiter de la St-Valentin pour sensibiliser les gens à sa cause.
Le fait d’être très malade est difficile, mais le manque d’argent entraîne un stress énorme et incontrôlable néfaste dans son état, dit Serge White âgé de 57 ans. Son cœur ne fonctionne qu’à 12%. Sa santé ne s’est pas améliorée depuis que le Courrier l’a rencontré il y a deux ans. «Attendre c’est “rough”», lance-t-il.
M. White est toujours fatigué. Il travaille à temps partiel (deux jours par semaine), reçoit une rente qu’il dit insuffisante pour payer tous ses médicaments et espère vendre des cartes, signets et chandails sur lesquels sont imprimés ses dessins pour arrondir les fins de mois. Il a accumulé des dettes de 30 000$, écrit-il sur le site de sociofinancement Gofundme.com où il a démarré la campagne «cœur 2020» qui a récolté 260$ la première semaine, mais rien depuis le 21 janvier.
Ce n’est pas facile de demander de l’aide et de faire connaître la cause, déplore M. White. Pour lui, les gens sont moins sensibles à la cause des maladies du cœur qu’à celle du cancer par exemple. Il fait des efforts pour la promouvoir. Il profite de l’approche de la St-Valentin qu’il appelle la «fête du cœur» pour inviter les gens à l’aider en achetant son matériel. Il remet une partie des revenus de ses ventes à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec et à la Fondation des maladies du cœur.
M. White s’est mis à dessiner pour passer le temps et «rester sain d’esprit» après son arrêt de travail. Il veut se maintenir dans une forme correcte en cas de recevoir un appel pour la transplantation qu’il attend depuis quatre ans.