Hémodialyse à Saint-Raymond: de l’autobus à l’hôpital

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Par Alain Turgeon
Hémodialyse à Saint-Raymond: de l’autobus à l’hôpital
Les nouvelles installations temporaires d’hémodialyse à l’Hôpital régional de Portneuf ont été inaugurées le 16 décembre. Photo – Alain Turgeon

Huit patients suivent des traitements d’hémodialyse au sous-sol de l’Hôpital régional de Portneuf depuis le 11 décembre en attendant l’ouverture d’une unité permanente en 2021. Le centre d’hémodialyse temporaire remplace le service offert depuis 18 ans à bord d’un autobus maintenant trop usé.

L’aménagement des installations temporaires a coûté plus de 230 000$. Quatre fauteuils d’hémodialyse ont été installés pour répondre aux besoins des huit patients qui recevaient le service dans l’autobus.

Selon la directrice clientèle en néphrologie et oncologie au CHU, Christine Mimeault, ces installations provisoires offriront un confort, une convivialité et une fiabilité accrus en attendant l’ouverture du service permanent au printemps 2021. Le nouveau centre satellite d’hémodialyse comprendra huit fauteuils de traitement. Plus de 20 Portneuvois ont besoin de ces traitements et la majorité doit aller à Québec.

Lors de l’inauguration des installations le 16 décembre, trois patients de Pont-Rouge et un de Donnacona subissaient des traitements. Quatre autres les avaient reçus en avant-midi. Trois fois par semaine, ils s’assoient dans un fauteuil pour un traitement de quatre heures. Jacques Tessier, de Pont-Rouge, est un de ceux-là.

M. Tessier a commencé ses traitements en décembre 2017 à l’Hôtel-Dieu de Québec. À la même période l’an dernier, il a pu être traité dans l’autobus à Saint-Raymond. Il y voyait de grands avantages. Parmi eux, la distance et la facilité d’accès sont les plus importants, dit-il.

M. Tessier recevait son troisième traitement dans la nouvelle salle lorsqu’il a témoigné. Il est satisfait du changement et son groupe aussi, affirme-t-il. «L’autobus c’était bon dans le temps, mais ce n’est pas comparable avec maintenant», commente-t-il.

L’autobus représentait une offre de service novatrice à l’époque et il a permis aux gens de Portneuf et de Charlevoix d’obtenir des soins dans leur région de résidence plutôt que d’avoir à se déplacer vers l’Hôtel-Dieu de Québec.

«On est gagnant au change», soutient aussi l’infirmier Claude Amyot, qui est là depuis la création du service par autobus le 10 décembre 2001. L’espace dans l’autobus était plus restreint, souligne-t-il.

 

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