Capitale-Nationale: l’UPA fait ses demandes

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Par Steeve Alain
Capitale-Nationale: l’UPA fait ses demandes
Marcel Groleau devant les délégués de la Capitale-Nationale – Côte-Nord.

Loi sur l’aéronautique, accaparement des terres et santé psychologique ont fait partie des discussions à l’AGA de la Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale – Côte-Nord, qui comprend Portneuf.

Les 40 délégués présents à l’assemblée générale annuelle (AGA) de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de la région ont demandé par résolution entre autres des modifications à la Loi sur l’aéronautique

Les agriculteurs veulent que la loi fédérale sur l’aéronautique, qui date de 1919, «soit actualisée pour mieux refléter la réalité d’aujourd’hui» et qu’elle «reconnaisse les pouvoirs constitutionnels des législatures provinciales en matière d’aménagement du territoire et de protection du territoire et des activités agricoles».

L’UPA Capitale-Nationale – Côte-Nord a demandé à l’Union de faire des représentations auprès des autorités «considérant l’émergence de nombreux projets d’implantation d’aérodrome ou piste d’atterrissage en zone agricole».

Elle rappelle que Transport Canada a récemment autorisé l’aménagement d’une piste privée, en zone agricole, près de l’aéroport Jean-Lesage, malgré l’opposition des villes de Québec, de l’Ancienne-Lorette, de citoyens et de l’UPA.

Selon le regroupement, les promoteurs qui désirent mettre de l’avant des projets d’implantation d’aérodrome ou piste d’atterrissage profitent du fait que les activités relatives à l’aéronautique sont de compétence fédérale exclusive et que les tribunaux ont rendu inapplicables les législations provinciales en matière d’aménagement du territoire pour empiéter sur les terres agricoles.

L’UPA est aussi inquiète de l’accaparement des terres agricoles par les sociétés d’investissements et d’autres investisseurs.

Ils estiment que les producteurs et plus particulièrement la relève ne peuvent soutenir cette concurrence lorsque vient le temps d’acheter une parcelle de terre.

Les agriculteurs demandent notamment la mise en place d’outils «pour que les producteurs agricoles puissent concurrencer les investisseurs afin de préserver l’agriculture dans nos régions» et «de freiner l’achat de terres agricoles qui sert de placement aux groupes investisseurs».

Le président général de l’UPA, Marcel Groleau, présent à l’AGA régionale le 23 octobre, a parlé de santé psychologique chez les agriculteurs. «La santé psychologique est un dossier important pour notre organisation et nous continuerons d’appuyer les actions mises en place par les différents groupes», a-t-il dit.

La fédération régionale compte environ 1080 entreprises agricoles sur son territoire.

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