La 8e Biennale internationale du lin de Portneuf à Deschambault-Grondines fait place à la relève cette année avec l’apport de 17 artistes en apprentissage, en plus de son exposition internationale en art contemporain.
Des étudiants en art textile à la Maison des métiers d’art de Québec, au Centre des textiles contemporains et à l’université Concordia, à Montréal, ont créé les pièces de l’exposition «Vivement le vent qui dérange».
Cette exposition présentée jusqu’au 29 septembre au presbytère Saint-Charles-de-Grondines est un projet qui a été intégré au cursus scolaire des étudiants.
Pour Donald Vézina, directeur général de Culture et patrimoine Deschambault-Grondines, l’inclusion de ces jeunes à la Biennale fait partie d’une «volonté spécifique de préparer la relève».
Les œuvres sont accrochées dans le tout nouvel espace du presbytère Saint-Charles-de-Grondines. Il s’agit de la première exposition d’envergure dans cet édifice qui a subi une cure de jeunesse il y a deux ans.
Un événement de clôture est prévu le 14 septembre pour permettre au public de rencontrer ces jeunes artistes.
Détours de la vie au cœur de l’art
Cette année, la Biennale internationale du lin de Portneuf a choisi le thème de l’errance. Avec «Détours et dérives», la Biennale exploite un sujet qui concerne la population. «Tout le monde fait des détours!» lance Donald Vézina. «C’est possible de perdre le contrôle, mais c’est aussi possible de se laisser aller pour le reprendre plus tard», dit-il.
Vingt artistes, artistes internationaux comme des artistes d’ici, ont été appelés à réfléchir sur le sujet. Gabrielle Boucher, de Pont-Rouge, seule artiste de la région dans ce groupe, se dit «très fière de participer au seul événement en art contemporain de la région».
L’exposition est elle aussi ouverte au public jusqu’au 29 septembre. Elle est divisée sur trois sites, soit le Moulin de La Chevrotière, le Vieux Presbytère et l’église de Deschambault.