Saint-Raymond a inauguré sa forêt nourricière le 9 septembre. Grâce au travail de bénévoles et de l’organisme en santé mentale L’Arc-en-ciel, cet aménagement naturel, qui comprend un jardin communautaire, est maintenant ouvert à tous.
Après quatre ans de démarches auprès de la ville et des autres partenaires, le comité d’embellissement a finalement mis en chantier et concrétisé ce projet. C’est autour d’une épluchette de blé d’Inde et de produits provenant des jardins communautaires et de la forêt nourricière que le comité a célébré l’événement avec le public.
Jean-François Thiffault, un des maîtres d’œuvre de l’aménagement du terrain qui accueille la forêt et les jardins, a fait faire la visite des lieux.
Le projet compte 22 lots de jardin communautaires, une section fruitière bio-intensive et une section dédiée à 122 espèces de plantes.
Des structures de bois ont été construites par des usagers de L’Arc-en-ciel pour remiser les outils et pour enjoliver le terrain. L’organisme d’aide en santé mentale a aussi son lot dans le jardin communautaire.
Les espaces de ce jardin ont été cédés à des particuliers pour des cultures privées alors que la partie forêt nourricière et de culture bio-intensive est ouverte à la cueillette pour tous.
Cet automne et l’an prochain, les artisans travailleront à une serre bioclimatique. Cette construction chauffée sans électricité servira à la culture de boutures et au démarrage de plants en prévision de la saison estivale.
Si le financement total pour la construction de la serre n’est pas encore ficelé, Jean-François Thiffault affirme que le 30% déjà acquis permettra «d’accomplir les bases de la structure de la serre».
Le volet éducatif et intergénérationnel de la forêt nourricière est aussi en marche. Des élèves de l’école primaire de la Grande-Vallée à Saint-Raymond ont déjà leur lot. Des projets scolaires à plus long terme sont aussi en développement.
