Hommage aux bâtisseurs du couvent de Saint-Casimir

Hommage aux bâtisseurs du couvent de Saint-Casimir

Il y a 127 ans, l’architecte Alfred Giroux et des dizaines d’ouvriers de Saint-Casimir construisaient le Couvent Providence Sainte-Philomène qui est devenu l’Auberge du Couvent. La Fondation du patrimoine leur a rendu hommage le 18 août en dévoilant une plaque commémorative. «Pendant plus d’un siècle, du milieu du 19e siècle au milieu du 20e siècle, l’histoire de Saint-Casimir a été une véritable épopée de bâtisseurs», écrit l’historien d’art et d’architecture, Paul Trépanier, dans le bulletin de la Société d’histoire et de généalogie de Saint-Casimir. Les Giroux ont amené plusieurs artisans de talent à Saint-Casimir. Selon le recensement de 1891, environ 85 ouvriers de Saint-Casimir ont participé à la construction du couvent sous la direction d’Alfred Giroux. Ils étaient maçons, forgerons, charrons, menuisiers, peintres ou tailleurs de pierre. La Fondation du patrimoine qui gère l’Auberge du couvent a dévoilé une plaque en présence des descendants d’Alfred Giroux, qui a aussi construit plusieurs bâtiments à Saint-Casimir et a bâti ou décoré des églises dans les municipalités en Mauricie. Elle sera installée dans l’entrée de l’Auberge pour souligner leur travail, a indiqué la présidente de la fondation, Danielle D. Du Sablon. Elle souligne que ces ouvriers ont réussi à l’époque à donner vie à un bâtiment qui ne veut pas mourir avec des outils rudimentaires. L’arrière-petite-fille de l’architecte qui a vécu de 1845 à 1909, Dominique Giroux, a déclaré que c’était un honneur pour la famille Giroux qui est venue de tous les coins du Québec pour l’occasion. «Au-delà de tout ce qu’on a pu découvrir en terme de patrimoine bâti et de belles maisons, on a fait la rencontre de gens extraordinaires», a déclaré Mme Giroux. L’ouverture du couvent remonte au 31 juillet 1890 pour répondre à une mission éducative et sociale. On y trouvait alors sept religieuses et environ 240 élèves, dont 48 pensionnaires. Selon la présidente de la fondation, le couvent est bien plus qu’un lieu physique. «Il est au cœur de notre histoire, au cœur de notre vie», dit-elle. «Ces femmes (les religieuses) étaient des visionnaires puisqu’encore aujourd’hui ce beau bâtiment rend bien des services à toute une population», a dit Mme Du Sablon. Elle espère que les prochaines générations poursuivront les efforts pour sauvegarder le couvent. https://youtu.be/uEsshInwLs8  

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