Contrairement au thème qu’elle a choisi pour sa septième édition, «Passé inaperçu», la Biennale internationale du lin de Portneuf (BILP) devrait constituer une halte inspirante dans Portneuf cet été avec ses oeuvres venues d’Amérique, d’Europe et même du Moyen-Orient. Cette année, les organisateurs ont invité les artistes à s’intéresser à l’anodin, au discret, à ce qui passe inaperçu dans leur vie ou celle de leurs congénères. Une vingtaine de créateurs du Canada, des États-Unis, de France, d’Italie, du Portugal et d’Israël ont relevé le défi. Le public pourra découvrir comment ils se sont inspirés du thème pour transformer la matière lin dès l’ouverture de l’exposition le 17 juin, à 14h, à l’église. L’exposition se poursuivra jusqu’au 1er octobre aussi au Vieux Presbytère et au Moulin de La Chevrotière. La plupart des artistes seront présents et prêts à discuter de leurs oeuvres avec le public. Deux d’entre eux, les Portugaises Eunice Artur et Hélia Aluai, profiteront d’une résidence d’artiste pour travailler à Deschambault jusqu’au 10 juillet. En contrepartie, deux artistes québécois qui participent à la BILP cet été obtiendront la pareille à Guimarães, au Portugal, en 2018. La Biennale a scellé cette entente lors de sa participation à l’événement Contextile dans la petite ville portugaise l’automne dernier. La BILP s’est aussi associée à une porte-parole férue d’histoire, amoureuse du patrimoine et grande communicatrice, l’historienne Évelyne Ferron. Déjà intéressée à la vie culturelle de Deschambault, où elle vit depuis plus de 10 ans, c’est tout naturellement que Mme Ferron a accepté d’être porte-parole de l’événement. «J’aime ma région et je suis fière de vivre dans un milieu aussi actif et stimulant. Pour ces raisons et parce que j’ai une petite voix médiatique qui peut être utile, j’ai accepté avec plaisir la présidence d’honneur de l’événement dans l’espoir d’attirer un tantinet plus de visibilité», expliquait-elle au Courrier lorsque sa nomination a été annoncée l’automne dernier. Par «petite voix médiatique», elle entend, entre autres, sa participation dominicale à l’émission radiophonique «Dessine-moi un dimanche», diffusée à Radio-Canada, qui lui permettra de donner un rayonnement pancanadien à la Biennale qui a attiré 17 000 visiteurs en 2015. Une seule municipalité La Biennale se concentre à Deschambault-Grondines en 2017 avec une exposition en trois lieux. Des artistes offriront en parallèle avec l’événement principal des ateliers. L’Américaine originaire de Toronto Jesse Harrod offrira des ateliers d’initiation au macramé les 15 et 16 juin, de 13h30 à 16h30, au Moulin de La Chevrotière.
Amélie Roy-Langlois et Karine Gosselin, des Ateliers Roches Papiers Ciseau, s’associeront au comité d’embellissement local pour réaliser l’activité C’est le bouquet le 8 juillet, de 10h à 12h, dans la rue de l’Église. Au même moment, les artistes portugaises accueillies en résidence dévoileront leurs oeuvres à la sacristie des Soeurs. Ces trois activités sont gratuites et ouvertes à tous.
Enfin, lors de l’inauguration, le 17 juin, Tai Wei Foo, une danseuse originaire de Singapour qui habite à Québec, offrira une performance au Moulin de La Chevrotière à 15h30.