L’envers du rêve olympique de Katerine Savard

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Par Mathieu Hardy
L’envers du rêve olympique de Katerine Savard

«Je ne sais pas encore comment j’ai gagné!» Chaque fois qu’elle repense à l’épreuve du 100 m papillon, aux Jeux du Commonwealth, où elle a décroché l’or en 2014, Katerine Savard croit que tout est possible. Et c’est ce qu’elle a voulu témoigner à la population de Saint-Basile en racontant l’envers de son rêve olympique entamé par cette victoire éclatante à New Glasgow.

Katerine Savard était la conférencière du deuxième brunch-bénéfice des Chevaliers de Colomb de Saint-Basile, le 23 avril.

La nageuse bientôt âgée de 24 ans, et dont la famille paternelle habite Saint-Basile, a partagé les moments marquants de sa carrière devant plus de 200 personnes, photos et extraits vidéo à l’appui.

Katerine Savard a partagé les moments marquants de sa carrière devant plus de 200 personnes. Photo – Mathieu Hardy

Elle a longuement parlé de sa participation aux Olympiques de Rio, où elle a remporté le bronze au 200 m libre et de l’«échec» auquel elle a fait face à la sélection du 100 m papillon.

«C’est là qu’on dit que rien n’arrive pour rien parce que si j’avais fait le 100 m papillon, je n’aurais pas fait le 200 m libre, si je n’avais pas fait le 200 m libre, je n’aurais pas eu de médailles aux Jeux olympiques», a confié Katerine Savard à son auditoire.

«Cette médaille-là m’a redonné le goût de rêver et d’avoir des objectifs dans la vie. Je n’ai plus les mêmes objectifs ni les mêmes rêves qu’avant», a-t-elle dit avant de remercier le public pour ses encouragements.

Soutien financier

Les Chevaliers de Colomb de Saint-Basile ont surpris la nageuse en lui remettant un certificat honorifique et un chèque de 6170$, l’équivalent des profits du brunch et de l’encan.

«C’est vraiment incroyable de voir tous les gens qui me supportent. Je suis vraiment chanceuse et choyée d’avoir une reconnaissance comme celle-là», a commenté l’Olympienne.

Été chargé

En entrevue, Katerine Savard est revenue sur sa participation aux derniers Essais canadiens. Ses performances lui ont garanti une participation aux Mondiaux de la FINA, en Hongrie, en juillet, et aux Universiades, à Taiwan, en août.

«Je suis vraiment satisfaite! L’objectif de l’année, c’était vraiment de se classer pour ça! En plus, j’ai gagné deux médailles d’or, une d’argent. C’était mon premier titre de championne nationale au 200 m libre», a déclaré Savard.

En juin, la nageuse originaire de Pont-Rouge traversera l’Atlantique avec le Club aquatique de Montréal pour aller se mesurer aux Européennes lors du Mare Nostrum, qui se déroule à Monaco, à Barcelone et à Canet-en-Roussillon.

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