La France domine la remise des prix du Festival de films pour l’environnement

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Par Mathieu Hardy
La France domine la remise des prix du Festival de films pour l’environnement

Trois des quatre prix remis au gala de clôture du 14e Festival de films pour l’environnement (FFPE), le 29 avril, sont allés à des productions françaises. Des 28 films en compétition, c’est «Poussière d’Or», signé par Julia Montfort, qui a remporté le Grand Prix. «Je suis vraiment touchée que ce film voyage et qu’il ait été sélectionné par votre jury», a témoigné l’artisane de ce documentaire que les organisateurs ont rejoint en France par téléphone durant la remise des prix. Le film de Julia Montfort, qui remporte la sculpture 2017 du FFPE et un prix de 5000$ offert par Spira, porte à l’écran la dure réalité des chercheurs d’or du Burkina Faso. «L’or, on le porte sur nos poignets, dans notre cou et il y en a aussi dans nos téléphones portables et on ne se rend pas compte des conditions dramatiques dans lesquelles il est exploité», a commenté la réalisatrice. Deux autres documentaires français primés. «Les animaux ont-ils des droits?», de Martin Blanchard, a été sacré meilleur film étranger. «L’autre face du Kilimandjaro», de Marc-Grégor Campredon et Jean-Benoît Gamichon, a été le préféré du public, ce qui permet à ses créateurs de toucher un prix de Spira d’une valeur de 5000$. Seul film québécois à être récompensé par le jury, «Wigwas», de Karl Chevrier, a mérité le Prix artistique québécois pour sa qualité esthétique et une bourse de 500$, gracieuseté de Télé-Québec. Le jury a décerné une mention spéciale à «Frontera Invisible» de Nicolás Richat et Nico Muzi. «Il y avait beaucoup de bons films et je pensais que ça allait être dur de trancher», a commenté la présidente du jury et marraine du festival, Geneviève Bilodeau. Le FFPE a reçu un nombre record de 128 films cette année et en a retenu 28 en compétition. Présenté à Saint-Casimir devant une centaine de personnes, le gala de clôture a fait une grande place à la jeunesse portneuvoise en ouverture avec la première du film sur le thème du tourisme durable «Valo en voyage», produit lors des activités scolaires. Deux autres courts-métrages tournés à Donnacona par Nicolas Proulx, et mettant en vedette six jeunes de 9 à 13 ans, ont été présentés. Vers le 15e anniversaire Après avoir rehaussé la qualité technique et visuelle de ses présentations en tournant notamment devant un écran chromatique, le FFPE se tourne déjà vers son 15e anniversaire, très attendu, au printemps 2018. De l’aveu de son directeur artistique Léo-Denis Carpentier, la programmation sera composée de rendez-vous marquants et des partenaires importants seront dévoilés dès cet automne. https://youtu.be/rnDDanLXERw        

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