Joël Godin appuie Erin O’Toole à la chefferie du Parti conservateur

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin
Joël Godin appuie Erin O’Toole à la chefferie du Parti conservateur

Joël Godin appuie Erin O’Toole comme futur chef du Parti conservateur du Canada (PC). Le député de Portneuf – Jacques-Cartier a mis fin à sa longue réflexion en donnant son appui à Erin O’Toole ce matin, à Saint-Augustin. Le candidat qui est l’un des trois favoris, selon les sondages, avait fait le voyage de Toronto, où il participait au dernier débat hier soir. «Sa présence démontre l’importance qu’il porte aux régions. Il a toutes les qualités pour défendre les intérêts du Québec et de Portneuf – Jacques-Cartier», a déclaré Joël Godin, soulignant que le candidat a aussi visité une ferme de Pont-Rouge la semaine dernière. «J’ai vu la passion de Joël sur les enjeux importants. Il jouera un rôle critique dans les dossiers importants d’ici les prochaines élections», a déclaré Erin O’Toole qui a répondu à toutes les questions en français. Il a indiqué que Joël Godin est le 30e député du caucus conservateur à l’appuyer. Joël Godin est le dernier député du Québec à faire son choix. Il y a un mois, il avait hésitait encore entre Kevin O’Leary, Maxime Bernier, Erin O’Toole et Andrew Scheer. Un autre député du Québec, Gérard Deltell, appuie aussi O’Toole. Le député de Portneuf – Jacques-Cartier affirme avoir retenu celui avec lequel il a le plus d’atomes crochus. «C’est un gars dévoué, un gars de famille. Il est plus rassembleur. C’est son programme qui me rejoint le plus. Son discours est pancanadien. Il dit la même chose, peu importe où il se trouve», a-t-il expliqué, affirmant qu’il n’a pas échangé son appui contre une promesse. M. O’Toole est né à Montréal et a travaillé dans les Forces armées avant de devenir avocat en Ontario. À 44 ans, il est un peu plus jeune que Justin Trudeau, affirme le candidat qui propose un «programme positif pour les Canadiens». Questionné à savoir si ce «positif» signifie qu’il prend ses distances d’avec l’ancien gouvernement Harper, dans lequel il a été ministre des Anciens Combattants, M. O’Toole répond: «Nous avons besoin d’idées pour l’avenir, pour les jeunes, pour les Forces armées. Je vais parler de l’avenir, pas de l’histoire.» Du candidat O’Toole, Joël Godin partage la vision du développement économique et des régions, incluant la protection du système de gestion de l’offre en agriculture, du fait français et de l’environnement, dont il est lui-même critique associé pour son parti, a-t-il rappelé. Sur le plan social, les deux partagent «les mêmes principes». «Je suis pour l’avortement, mais je ne veux pas que cela devienne un moyen de contraception. M. O’Toole est contre, mais comme juriste il n’ouvrira pas ce débat-là», a-t-il illustré Kevin O’Leary, pas sérieux Erin O’Toole «tend la main» aux partisans de Kevin O’Leary qui a démissionné hier soir. Invoquant un trop faible appui au Québec, il s’est rallié à Maxime Bernier. «On est passé d’une lutte à quatre à une lutte à trois», a commenté O’Toole pour qui ce départ relance la campagne. Lui et Joël Godin estiment que l’homme d’affaires a démontré qu’il n’était pas sérieux. «Il est rentré le dernier et sorti le premier!» a lancé M. Godin. Le vote commencera dans les prochains jours. Le nom du futur chef sera dévoilé le 27 mai. https://youtu.be/qDS6GWaRHeQ

Partager cet article