Retour de la baignade dans le fleuve à Donnacona ?

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Par Steeve Alain
Retour de la baignade dans le fleuve à Donnacona ?

Les représentants de la Zone d’intervention prioritaire (ZIP) Québec et Chaudière-Appalaches répètent qu’il faut cesser de croire que la pollution du fleuve provient des Grands Lacs et de Montréal.

Selon la directrice de la ZIP, Hamida Hassein-Bey, la population doit savoir que la qualité des eaux de baignade s’est améliorée depuis les investissements massifs débutés dans les années 70 et que les eaux de 99% de la population desservie par un réseau d’égout sont traitées.

«S’il y a pollution, elle est locale», dit Mme Hassein-Bey. L’organisme croit que le retour à la baignade dans le fleuve est possible dans Portneuf. Mais il faudra que les municipalités fassent des tests de qualité de l’eau au fleuve.

Aucune Municipalité de la région ne fait de tests en ce moment. «S’il y a de bons résultats, pourquoi [ne] pas [permettre la baignade]», affirme Mme Hassein-Bey. Selon elle, l’ouverture de la baignade au Saint-Laurent dans Portneuf pourrait servir de levier économique.

La ZIP souligne que de belles plages se trouvent à Neuville près du Parc nautique, à Donnacona près du quai des Écureuils et à Cap-Santé sur une longueur de deux kilomètres dans le secteur de son quai.

Des modèles peuvent être développés pour permettre la baignade, selon l’organisme. La plage de la baie de Beauport a été rouverte l’été dernier après 50 ans d’interdiction, avec un modèle prédictif de fermeture en temps de pluie. 

Lors des jours de pluie, de l’eau non traitée peut être rejetée dans le Saint-Laurent par des villes. Des ouvrages de surverse existent à Neuville, Donnacona, Cap-Santé, Portneuf et Deschambault-Grondines, selon l’organisme. Les dernières données du Programme environnement-plage dateraient de 14 ans sur le potentiel de baignade dans le fleuve dans Portneuf.

La ZIP a présenté une soirée d’information sur le sujet à Donnacona le 29 novembre devant moins d’une quinzaine de personnes. Mme Hassein-Bey souhaite que les gens s’intéressent en plus grand nombre au fleuve et cessent de croire qu’il est pollué.

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