La Fabrique a commencé le processus de désacralisation de la chapelle Notre-Dame-de-l’Assomption du lac Sept-Îles construite en 1940. La vente des bancs aura lieu samedi, le 18 juin, à 10h. Par la suite, la cloche, les vitraux et les objets ayant une valeur religieuse devraient être retirés.
La Ville a acquis le terrain du Diocèse de Québec qui l’a mis en vente il y a quelques mois après deux ans de négociation entre la Fabrique et l’Association des propriétaires du lac Sept-Îles. La chapelle est inutilisée depuis un an au moins. Auparavant des messes avaient lieu tout l’été. Plusieurs résidants du lac Sept-Îles s’y sont mariés.
Le maire Daniel Dion a indiqué au Courrier que la Ville ne prévoit pas trouver une autre vocation à la chapelle de villégiature. Un voisin aurait montré de l’intérêt pour déménager l’édifice. Mais M. Dion doute que ce soit faisable.
Saint-Raymond a dépensé 180 000$ pour acquérir la chapelle et le terrain. Le rôle d’évaluation foncière établit leur valeur à 245 000$.
C’est d’ailleurs le terrain de 24 312 mètres carrés qui intéresse la Ville. Le maire Dion estime qu’une partie pourrait être lotie, une autre aménagée en stationnement pour les usagers du club nautique et le reste préservé aux fins de parc. «Si on vend des terrains, on va rentrer dans notre argent», indique-t-il.
La chapelle a été construite pour faciliter l’accès à la messe des 75 familles qui habitaient au lac dans les années 1940. La chapelle des frères sur l’île Nadeau était devenue trop petite, lit-on le guide «Les églises et les chapelles de Portneuf».
Le guide avait recensé six chapelles sur le territoire de Saint-Raymond en l’an 2000. Depuis, la chapelle du lac Alain a été démolie.