Une famille de Saint-Basile remet plus de 11 000$ à Leucan

Photo de Mathieu Hardy
Par Mathieu Hardy

«C’est une reconnaissance que je veux faire à Leucan. J’ai vu tout ce qu’ils faisaient avec les dons. Mon garçon, avec sa tumeur au cerveau, en a besoin et Leucan nous aide depuis un an et demi. C’est un peu ma façon de leur redonner», a expliqué Yves Marcotte, en entrevue.

Avec le soutien de ses collègues pompiers de la brigade de Saint-Basile, il a décidé d’organiser un Défi têtes rasées. Ils ont incité les gens à mettre leur tête à prix en soutien aux enfants atteints de cancer comme Hugo, le plus jeune fils de M. Marcotte. À peine âgé de 13 ans, il est terrassé par une tumeur au cerveau depuis un an et demi.

«Hugo avait des maux de tête et des vomissements», a raconté M. Marcotte. Si un diagnostic de migraine infantile a d’abord été envisagé, un banal examen de la vue a ensuite mis les médecins sur la piste: ils ont décelé la présence d’une tumeur rare au cerveau. Depuis l’été 2015, Hugo a subi quatre opérations et un traitement de radiation à Philadelphie, toujours en comptant sur le soutien financier et moral de Leucan.

L’histoire d’Hugo a incité une vingtaine de participants à passer sous le rasoir pour la cause. M. Marcotte, son fils aîné Lucas et le maire Jean Poirier ont ouvert le bal. Tout ce soutien fait sourire Hugo. «Je suis heureux de voir que tout ce monde-là a ramassé de l’argent pour une bonne cause. J’ai été bien étonné par mon frère», a-t-il dit.

«Je ne comprenais pas pourquoi c’était lui! Hugo a toujours été une bonne personne et je ne comprenais pas pourquoi c’était à lui que ça arrivait», a commenté Lucas. Motivé à changer le cours de la vie des enfants malades comme son frère, l’adolescent de 16 ans s’est départi de sa tignasse pour amasser à lui seul 1700$ par l’entremise des réseaux sociaux et de dons à l’école. Yves Marcotte a mis sa tête à prix pour 1015$ et le maire Poirier, pour 750$.

Le prochain mois sera déterminant pour Hugo et ses proches. «On va avoir les résultats de la radiation qu’on a faite à Philadelphie à la mi-juin. On a hâte!» a annoncé Hugo. En attendant, il poursuit depuis trois semaines ses classes à la maison. Il est content d’être enfin plus actif, mais ces résultats tant attendus le préoccupent beaucoup. «Je me croise les doigts», a-t-il ajouté, le visage illuminé par l’espoir.

 

 

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