À l’occasion de la Semaine québécoise des personnes handicapées, l’APHP a tenu une opération de sensibilisation auprès des citoyens de Pont-Rouge le 7 juin. Près de 300 sachets contenant des biscuits en morceaux ont été distribués par une trentaine de personnes handicapées dans trois commerces de la ville.
Cassé ou pas, un biscuit reste un biscuit et il va de même pour les individus, handicapés ou pas, qui enrichissent la société avec leurs différences. Voilà le message que voulaient véhiculer l’APHP et ses partenaires, le CIUSSS, Laura Lémerveil, TCC des deux rives, l’Association sclérose en plaques de Portneuf et la CRTP.
«Les gens sont ouverts, ils nous posent des questions», a commenté Denise Hardy, animatrice à l’APHP, lorsque rencontrée sur l’un des sites de distribution. «On veut s’inclure à la société et aujourd’hui, on a réussi à se faire voir», a affirmé Manon Dion, coordonnatrice de l’APHP, invitée à réagir sur le succès de la campagne.
La journée de sensibilisation s’est conclue avec la remise des prix de reconnaissance. Le CPE Le Kangourou a été honoré pour favoriser l’intégration d’enfants ayant une déficience physique ou intellectuelle en garderie et pour les services spécialisés qui leur sont destinés.
Johanne Leblanc et Jacqueline Leclerc ont été primées en tant que bénévoles. La première oeuvre pour l’adaptation de locaux occupés par les jeunes polyhandicapés soutenus par Laura Lémerveil et la seconde organise chaque semaine un café-rencontre.
L’École régionale de musique de Pont-Rouge a été récompensée pour son cours de chant adapté et pour son engagement à l’égard de l’intégration sociale des personnes handicapées tandis que la Ville de Pont-Rouge a reçu un prix soulignant ses efforts d’aménagement envers les personnes en situation de handicap.
Manon Dion, de l’APHP, a profité de la présence des représentants des deux députés à la cérémonie de remise de prix pour leur exposer les demandes de son organisme qui compte 135 membres, la moitié vivant avec une limitation. Elle a réclamé un plus gros budget et plus disponibilités pour le transport adapté, plus de logements adaptés, une meilleure accessibilité aux immeubles publics et aux commerces puis une meilleure reconnaissance pour les aidants à domicile.
