Couvent et clinique: des citoyens de Pont-Rouge veulent s’exprimer

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Par Denise Paquin
Couvent et clinique: des citoyens de Pont-Rouge veulent s’exprimer

«Ce n’est pas dans un esprit de confrontation, mais pour trouver des solutions, pour aider tout le monde», explique Jacques Tessier qui a décidé de rendre son idée publique afin qu’elle fasse son chemin.

Habitué des réunions mensuelles du conseil, M. Tessier appuie l’arrivée de médecins, mais pas à l’hôtel de ville, en partie ou en totalité. «Moi je m’objecte à ce que ce projet-là avec vigueur», déclare le citoyen qui se désole qu’à la réunion du 1er juin les conseillers n’ont pas été en mesure de répondre à ses questions.

Jacques Tessier souligne qu’il y a urgence: les médecins sont attendus en octobre. L’option de la conversion du couvent des Soeurs devient irréaliste, dit-il, car les occupantes ne déménageront pas avant octobre 2016. «S’ils prennent des locaux à l’hôtel de ville, les employés ils les mettent où? Il y a un gros problème, mais quand on pose des questions, ils ne peuvent en parler», déclare-t-il.  

Ce policier à la retraite et bénévole à ses heures affirme aussi que la santé des employés municipaux, la protection de la confidentialité des activités médicales et le coût du projet doivent être pris en compte. Il rappelle que l’aménagement de l’ancienne caisse a déjà coûté 1,6 M$: «Le nouvel hôtel de ville c’est central, avec un grand stationnement, les employés semblent être heureux, tout le monde sait où c’est.»

«J’agis à titre de citoyen de façon à ce que Pont-Rouge ne devienne pas un deuxième Saint-Augustin. Je ne veux pas que Pont-Rouge s’endette. Les taxes sont déjà assez élevées. La capacité de payer [des contribuables] a atteint un certain niveau et il ne faudrait pas exagérer», affirme le citoyen qui croit qu’un comité pourrait susciter d’autres options. Il donne pour exemple que des bureaux seraient disponibles dans l’édifice de la Place de l’église. Il pourrait peut-être y en avoir au CLSC.

Jacques Tessier propose la formation d’un comité parrainé par des conseillers. «Les citoyens comme moi pourraient dire pourquoi ils sont pour ou contre le projet, et à ce moment-là ils pourraient se faire une meilleure opinion et en faire une analyse. Peut-être que ça peut marcher et donner des idées», dit-il.

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