Le Club compte cette année 30 membres répartis majoritairement dans la région de Portneuf mais aussi en Mauricie et dans la région de la Capitale-Nationale, selon son président Michel Grenon.
Le regroupement est né en 1993 dans le secteur de Saint-Ubalde. Son objectif est d’améliorer la production, la qualité et de développer les saveurs. Il s’agit du seul regroupement du genre sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, outre un autre dans le secteur de Mont-Laurier.
Formations
Dans un désir d’augmentation du rendement de leur érablière et de réduction des coûts de production, les membres suivent des formations en groupe ou individuellement, selon leurs besoins.
«On prend le pouls des membres, leurs demandes. On leur dit venez chercher ce dont vous avez besoin», précise M. Grenon.
Un total de 47 heures de cours sont proposées aux membres annuellement. Les formations peuvent concerner entre autres l’entaillage, le chaulage, la calibration des équipements ou encore l’abattage sécuritaire des arbres.
Les acériculteurs assistent aussi à des conférences animées par des spécialistes et ils sont soutenus en tout temps par un conseiller technique ingénieur forestier, Patrice Bertrand.
Partage de savoir-faire
Des procédures sont développées dans le groupe et peuvent être transmises. Les membres peuvent aussi participer à des projets-pilotes. Ils ont ainsi déjà évalué le rendement de chalumeaux vieux de quelques années comparativement à des chalumeaux neufs.
Le Club favorise le partage des expériences entre producteurs, ce qui est apprécié de tous mais particulièrement des jeunes acériculteurs comme Éric Gingras, propriétaire d’une érablière à Lac-aux-Sables. La relève est bien présente. Quatre membres sont âgés de moins de 45 ans et exploitent 150 000 entailles.
Activités spéciales
De plus, le Club est partenaire avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) dans l’organisation d’une Journée acéricole annuelle.
On y retrouve des kiosques d’exposants d’équipements et des conférences. La Journée présentée à Saint-Marc-des-Carrières en janvier dernier a rassemblé 124 acériculteurs.
Le CETA organise cette année pour une première fois un concours des meilleurs sirops pour chaque classe. Selon M. Grenon, un jury déterminera par une dégustation à l’aveugle les gagnants. Une soirée de remise des prix aura lieu au mois de juin.
L’acériculture occupe une place importante dans l’économie de la région. Les membres du CETA comptent 510 600 entailles pour des retombées économiques d’environ 5 M$.
Il est possible de contacter le CETA par courriel à cetadeportneuf@hotmail.ca ou au 418 277-2558.