«Peaux de soie», le 4e polar de Diane Vincent

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Par Mathieu Hardy
«Peaux de soie», le 4e polar de Diane Vincent

«Il y a des individus qui vont mettre leur vie en danger et mourir», avertit, sans broncher, l’auteure rencontrée lors du lancement de son dernier bouquin à Deschambault-Grondines, le 8 février.

Bastianello pourra encore compter sur les compétences de sa comparse, la massothérapeute Josette Marchand, pour élucider leur mort sordide. La peau, avec toutes ses particularités ethniques, pose des défis particuliers dans les enquêtes et continue à alimenter les relations entre les deux personnages phares des romans de Diane Vincent.

«Josette a des connaissances ancestrales sur l’épiderme qui aideront beaucoup l’enquêteur Bastianello», explique-t-elle au sujet de l’intrigue écrite au «je» et narrée par Josette.

Dans sa structure, l’écriture de «Peaux de soie» a posé des défis à la professeure-chercheuse en sociolinguistique maintenant retraitée. «Il y a deux histoires successives dans le roman. J’en ai fait deux épisodes», dit celle qui s’est éprise des romans policiers dès la vingtaine et qui s’amuse depuis à en écrire lorsqu’elle voyage à l’étranger, à l’instar de ses personnages.

«Peaux de soie» entraîne l’enquêteur Bastianello jusqu’au Japon où Diane Vincent a visité un musée des costumes et où elle a découvert le shibori, un foulard d’organza de soie. Elle s’est aussi documentée sur la culture du ver à soie.

Publié dans la collection L’épaulard chez Triptyque, «Peaux de soie» est vendu dans toutes les librairies.

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