«Le Destin d’Éva» ou la genèse d’une jeunesse sacrifiée

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Par Mathieu Hardy
«Le Destin d’Éva» ou la genèse d’une jeunesse sacrifiée

L’auteure Lise Bergeron, de Cap-Santé, a écrit «Le Destin d’Éva» en hommage aux colonisateurs de l’Abitibi, sa terre natale.

De sa plume émerge une adolescente de 15 ans dont le cours de la vie est modifié par un voyage en train entre Québec et Senneterre en juin 1919. Avec son père Armand, rendu veuf par la grippe espagnole, elle part s’installer à Sainte-Anne-du-Nord. Elle applique alors son devoir de tenir maison à la place de sa mère décédée un an plus tôt.

Qui prend mari, prend pays. Éva passera toute sa vie dans les hauteurs de l’Abitibi. Elle n’y est pas née, mais elle s’y est enracinée avec ses quatre enfants.

 Assise dans sa berceuse, elle replonge dans son passé un matin de décembre 1990 alors qu’elle vit en centre d’accueil. Et c’est là que s’amorce la genèse de sa vie.

«L’histoire est inspirée du récit de la vie de ma grand-mère», raconte Lise Bergeron qui a écrit ce premier roman de plus de 400 pages en l’espace de six mois en 1993. À l’époque, l’infirmière maintenant retraitée l’avait soumis au Prix Robert-Cliche dans l’espoir qu’il soit publié.

Après avoir retravaillé son manuscrit, elle l’a proposé aux éditions JCL qui l’ont publié dans la collection «Roman-vérité» en avril dernier. La maison d’édition de Chicoutimi a appris à l’auteure qu’un deuxième tirage sera fait en 2015. En plus d’être distribué dans toutes les librairies, «Le Destin d’Éva» est également disponible en Europe, par l’intermédiaire de France Loisirs, qui en a acheté les droits l’été dernier.

Lise Bergeron termine présentement un roman historique qui devrait être publié à la fin de l’année 2015 toujours aux éditions JCL.

 

 

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