Le CLD reste, mais réduit son budget

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Par Denise Paquin
Le CLD reste, mais réduit son budget

«On veut maintenir l’expertise et les services», a déclaré le président du CLD et maire de Donnacona Sylvain Germain. Le conseil d’administration a adopté, le 9 décembre, un budget réduit afin de poursuivre ses activités l’an prochain.

Le CLD avait jusqu’au 31 décembre pour décider de son avenir à la suite de l’annonce de l’abolition de cette structure par le gouvernement libéral. Fort de l’appui donné par la MRC le 26 novembre, le conseil d’administration a pris des mesures pour assurer la poursuite de ses activités en 2015.

Sylvain Germain reconnaît que l’impact du Pacte fiscal transitoire du gouvernement libéral est majeur: le budget passera de 1 450 000$ à 1 040 000$. Il aurait été encore plus grand, mais les administrateurs ont choisi de puiser 128 000$ dans le surplus de l’organisme. «Contrairement à d’autres CLD, on avait de la latitude pour faire ça», souligne-t-il.

En additionnant une première coupe de 10% imposée par le gouvernement Couillard en juin dernier, la disparition d’une subvention de 341 000$ transitant par la MRC et de 20 000$ provenant de la CRÉ (qui est abolie), ainsi qu’une réduction de 70 000$ des quatre fonds de croissance, le CLD perd 56% de son budget cette année, résume Sylvain Germain.

Le président reconnaît que ces réductions auront un impact sur certaines activités du CLD et sur la masse salariale. Par exemple, il faudra revoir le budget de promotion touristique, qui n’est «pas un mandat de base du CLD». Les mesures visant le personnel ne seront annoncées qu’en janvier, le conseil d’administration ayant choisi de laisser passer les fêtes.

Soutien de la MRC

Le 26 novembre, la MRC avait recommandé la poursuite des activités du CLD. L’année 2015 sera une année de transition afin d’évaluer si le CLD continue de façon autonome ou s’il est intégré à la MRC. «On va analyser la meilleure méthode pour faire le développement économique sur le territoire de Portneuf. Il n’y a pas lieu d’avoir de la panique», avait déclaré le préfet Denis Langlois qui voulait aussi lancer un message rassurant aux entreprises.

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