Avenir de La Grosse Bûche: la population sera consultée

Photo de Steeve Alain
Par Steeve Alain
Avenir de La Grosse Bûche: la population sera consultée

Selon le président sortant Pierre-Jean Sévigny, le festival se retrouve à un point tournant. «On doit se questionner sur la formule des prochaines éditions», a-t-il mentionné au lendemain de l’assemblée générale annuelle de l’organisation.

Entre 5000 et 6000 visiteurs ont pris part au 38e Festival La Grosse Bûche du 18 au 20 juillet. Le budget de 240 000$ a été bouclé avec un déficit minime d’environ 3000$. La réduction de 50% de la subvention de Patrimoine Canada a causé bien des maux de tête au comité organisateur.

«Dans l’ensemble, c’est positif, malgré les coupes budgétaires», a résumé M. Sévigny. Le budget était de 320 000$ en 2013. La subvention de Patrimoine Canada est passée de 68 000$ à 31 000$ l’été dernier. Des activités avaient dû être sacrifiées telles la présentation d’un feu d’artifice, la parade dans les rues de la ville et la compétition de tire de chevaux.

Avenir

M. Sévigny quitte la présidence de l’événement. Son successeur n’a pas été déterminé lors de l’assemblée du 15 octobre, parce qu’il n’y avait pas quorum au sein du conseil d’administration. Peu de citoyens ont assisté à la rencontre annuelle.

L’ex-président croit que le festival a un avenir. Il a affirmé que la santé financière de l’organisation est bonne avec environ 45 000$ dans les coffres et que la fête donne des retombées économiques intéressantes dans la région.

Le dernier festival a permis à des organismes caritatifs d’amasser 11 000$. Des cachets totalisant 3500$ ont été distribués à des artistes régionaux. Des dépenses de 15 000$ ont été effectuées par le festival dans des entreprises de Saint-Raymond et 30 000$ ailleurs dans la région.

Afin de prendre le pouls de la population, des consultations publiques auront lieu au cours des prochains mois pour discuter de l’avenir de l’événement.

Selon les observations de M. Sévigny, les gens veulent une fête familiale axée sur la région, sans «grande foule provenant de l’extérieur», avec un retour aux sources prétexte à se rassembler.

Partager cet article