Lors de la rencontre d’information présentée hier, un citoyen a fait remarquer que le frasil est apparu à Saint-Raymond depuis que les égouts domestiques «réchauffant» l’eau de la Sainte-Anne sont redirigés plutôt vers des bassins d’épuration.
L’expert Brian Morse a confirmé que l’enlèvement des égouts du cours d’eau a eu un impact sur le volume de frasil et que des moyens de faire chauffer l’eau durant l’hiver ont été analysés dans l’étude.
Selon l’autre coauteur de l’étude, Benoit Turcotte, trois des 48 solutions envisagées sont liées à la chaleur de l’eau. Les coûts d’un système de chauffage seraient cependant élevés. Ils sont estimés à environ 10 000$ par jour.
La possibilité de construire une usine de cogénération qui chaufferait l’eau et permettrait de maintenir une partie de la rivière en eau libre l’hiver a été avancée, selon le maire Daniel Dion. L’énergie de l’usine pourrait aussi servir à d’autres fins.
Canal à frasil
Une recommandation des experts est celle de réaliser un «canal à frasil» au centre de la rivière. Le canal de 2 mètres de profondeur faciliterait la libre circulation de l’eau en tout temps.
Le maire Dion a dit que la réalisation d’un tel canal sur plusieurs kilomètres nécessitera cependant beaucoup d’argent et une aide financière gouvernementale. Il est question de plusieurs centaines sinon de millions de dollars.
Canal de débordement
La possibilité de construire un canal de débordement de la rivière Sainte-Anne vers la rivière Bras-du-Nord au nord du «village Sainte-Marie» mérite aussi d’être étudiée, selon les experts.
Des interventions au barrage de Chute-Panet afin de pouvoir gérer le niveau d’eau de la rivière et l’état des murets et digues au centre-ville seront aussi notamment évalués au cours des prochains mois.