La CBJC prêche par l’exemple

«La CBJC a voulu prêcher par l’exemple», dit son président Claude Sauvé. La CBJC a drainé son terrain selon les critères environnementaux actuels et a aménagé une bande riveraine sur le bord de la route Fossambault à l’image de celles qu’elle propose pour les cours d’eau.

Entrée asphaltée à faible inclinaison dirigeant l’eau de pluie et de fonte des neiges dans une tranchée d’infiltration remplie de cailloux, allée piétonnière en «pas japonais» plutôt qu’en béton pour laisser percoler l’eau entre les pierres, barils récupérateurs d’eau de pluie sous les gouttières dont les trop-pleins se déversent dans une plate-bande et puits percolant, sont les principaux moyens utilisés pour éviter de surcharger le réseau pluvial de la ville.

Dans un milieu naturel, 10% de l’eau ruisselle en surface et la moitié s’infiltre dans le sol. Ces proportions s’inversent en ville. L’eau de ruissellement constitue une des plus grandes sources de pollution des cours d’eau, selon la CBJC.

La bande riveraine de 10 mètres devant le siège social sera à maturité dans cinq ans. Les arbustes couvriront le terrain et réduiront l’entretien du gazon tout en conservant une vue… sur la route.

Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier s’est dotée d’une politique de gestion de l’eau pluviale en 2012 et a contribué à cet aménagement en vertu d’une entente lors du déménagement du siège social en 2013.

Le maire Pierre Dolbec juge important de collaborer avec la CBJC. La Ville voudrait tisser des liens plus serrés avec l’organisme, a affirmé le maire. «L’eau c’est ultra important pour l’avenir et la ville prend les moyens pour la gérer», a déclaré le maire Pierre Dolbec. La Corporation collaborera à la campagne d’économie d’eau potable de Sainte-Catherine. Les milieux humides couvrent 40% du territoire de la ville. Des compensations financières seront exigées des développeurs qui ne pourront pas les conserver et il veut en faire profiter la CBJC.

 

 

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