Un Raid Bras-du-Nord différent

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Par Steeve Alain

Les organisateurs de l’événement présenté pour une 11e année ont éliminé les raids extrêmes de 97 et 70 km proposés auparavant pour offrir plutôt des «challenges» de plus courte distance.

La course reine d’une quarantaine de km a été présentée cette fois exclusivement dans le centre-ville et dans les sentiers avoisinants, sans passage dans la Vallée Bras-du-Nord. Le parcours du Challenge Évolution empruntait la côte Joyeuse puis les sentiers près du mont Laura.

«Nous voulions garder l’épreuve maîtresse à Saint-Raymond. C’est aussi une question de capacité d’accueillir plusieurs centaines de personnes au même endroit et d’être en mesure de fournir des services adéquats», a expliqué Jean Fortier, président d’Horizon 5, organisateur du Raid.

Le Challenge Évolution a attiré 300 participants le dimanche. Raphaël Gagné, de Québec, a obtenu le meilleur temps cumulatif des sections chronométrées. Marc-André Daigle, de Montréal, et Benoît Simard, de Prévost, ont complété le podium. Jasmin Cantin, Danny Chamberland et Dave Alain, tous de Saint-Raymond, ont fini respectivement sixième, septième et huitième.

Sophie Ringuet, de Saint-Ferréol-les-Neiges, l’a emporté chez les femmes, devant Brigitte Lacaille, de Prévost et Laurence Harvey, de Saint-Ferréol-les-Neiges. Audrey Moisan, de Saint-Raymond, a fini septième.

Le Challenge Enduro dans les sentiers de la Vallée Bras-du-Nord le samedi a rassemblé 54 coureurs. Nick Dignard, de Lac-Beauport, a réalisé le meilleur chrono devant Marc-André Daigle et Benoît Simard. Danny Chamberland a obtenu la cinquième place et Jasmin Cantin, la neuvième.

Laurence Harvey a été la plus rapide du côté féminin, devant Annie Mercier, de Saint-Nicolas et Catherine Brulotte de Lac-Beauport. Ginette Bédard, de Saint-Raymond, a terminé septième.

Le Challenge de nuit prévu le vendredi a été remplacé, faute d’un nombre suffisant d’inscriptions, par une randonnée de nuit gratuite.

L’objectif des organisateurs était de 400 participants au total, chiffre qui a été atteint par les inscriptions, des coureurs n’ayant pas pris les départs. «Comme un ami m’a dit, ce n’est pas facile de faire tourner un paquebot. Je crois que nous avons réussi», a indiqué M. Fortier par courriel.

Selon le responsable, l’avenir de l’événement dépendra toujours de ses acteurs et de l’appui de ses partenaires. «Si tous ces gens sont prêts à nous appuyer de nouveau et à persévérer dans ce que nous croyons être l’évolution du vélo de montagne, nous serons de retour», a-t-il dit.

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