L’argousier: la vitamine C venue du froid pousse à Saint-Raymond

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin

«Un verre de jus par jour équivaut à 30 fois la valeur d’une orange!» lance le propriétaire Fernand Lirette qui a fait faire la visite de son verger le 20 août.

À la recherche d’un projet de retraite, l’homme d’affaires et conseiller municipal envisageait la production de champignons. Des spécialistes de l’Université Laval l’ont orienté vers une culture plus prometteuse: l’argousier.

L’argousier (hippophae rhamnoides) était inconnu au Québec il y a une douzaine d’années. Mais sa concentration en vitamines et en antioxydants ont suscité l’intérêt des scientifiques qui recherchent des aliments pour prévenir les maladies, il combattrait le cancer.

Le fruit contient en moyenne 163 000 unités d’antioxydants par 100 grammes. C’est plus de 10 fois la teneur de l’orange, du cassis, de la canneberge et des bleuets sauvages.

La culture de l’argousier s’est popularisée sur la planète et le Québec offre des conditions idéales. «Ça prend e la neige, du froid et au moins 500 millimètres de pluie par année», explique M. Lirette qui a créé l’entreprise avec sa femme Odette Paquet et leurs enfants Guillaume et Chantale. Le Québec est maintenant le chef de file au Canada avec une quarantaine de producteurs.

Fernand Lirette a planté 2000 arbustes il y a six ans. Il effectue sa première récolte. Environ 125 à 150 plants donneront des fruits, à raison de 5 à 10 kilos par plant.

«D’ici 15 jours, elle sera sur le marché à Saint-Raymond», dit le propriétaire. Il

 

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