Retour en force du festival de Sainte-Christine-d’Auvergne

Photo de Mathieu Hardy
Par Mathieu Hardy

«Je suis très satisfait», a commenté le conseiller Yvan Chantal, chargé de l’organisation avec l’appui des autres élus. La relance de la fête, «afin de faire redécouvrir la municipalité», était l’un de ses engagements aux élections de 2013.

Différent du festival Découvertes et Traditions, supprimé par l’ancien conseil municipal en 2010, Sainte-Christine-d’Auvergne en fête a misé sur un tournoi de balle donnée pour attirer le public.

Douze équipes formées par des joueurs de toute la région de Portneuf y ont pris part. La finale du dimanche et la bourse de 1000$ ont été remportées par Les Immortels de Rivière-à-Pierre dans un match qui les opposait au Mundial de Saint-Raymond. Les finalistes ont touché 400$.

La soirée musicale rétro avec le groupe Symbiose a été appréciée samedi, selon Yvon Chantal. Dimanche, entre 225 et 275 personnes se sont arrêtées pour admirer les 40 voitures antiques du club Les Belles Autos d’hier.

Avec l’appui de 16 commanditaires, des Chevaliers de Colomb et des pompiers de Saint-Basile, l’organisation a mis le paquet en faisant tirer un forfait d’hébergement Au Chalet en bois rond. Il a été remporté par Carole Lévesque, de Saint-Léonard.

Yvan Chantal prévoit déjà le retour de la fête familiale en 2015.

Controverse

Malgré son succès, la renaissance du festival a soulevé la controverse. «On a souvent eu des bâtons dans les roues», reconnaît Yvan Chantal.

Début juin, un citoyen inquiet de voir le conseiller municipal Yvan Chantal prendre la présidence du comité Sainte-Christine-d’Auvergne en fête aurait porté plainte au ministère des Affaires municipales. M. Chantal a accepté de perdre son titre afin que le conseil municipal au complet prenne l’événement en charge. Il affirme aussi avoir été pointé du doigt pour avoir sollicité des commanditaires pour financer la fête.   

Samedi, le comité a été forcé d’annuler le marché aux puces qui devait avoir lieu sous le chapiteau. «Les gens se sont mis à faire des ventes sur leur terrain au lieu de payer pour une table en dessous de la tente», a expliqué M. Chantal.

Le même jour, une résidente a fait un accès de colère parce que le camion de pompiers de Saint-Basile était stationné parallèlement à sa résidence sur le terrain des loisirs. Les pompiers ont même fait appel à la Sûreté du Québec. Aucune accusation n’a été portée contre la femme en colère.

«Ça prend toutes les couleurs pour faire un arc-en-ciel», a commenté le maire Raymond Francoeur, dimanche, lorsque le Courrier lui a appris que des policiers étaient intervenus la veille. Il a exprimé sa satisfaction de voir l’événement renaître.

 

 

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