Selon les données fournies par Hydro-Québec, le niveau d’exposition à un mètre de ce compteur est de 55 W/m2, ce qui est 120 000 fois inférieur à la norme de Santé Canada. En comparaison, l’émission d’un téléphone sans fil est de 352 W/m2 , celle d’un cellulaire, de 699 W/m2, et d’un four à micro-ondes, de 2147 W/m2.
«Santé Canada et la Direction de la santé publique ont émis des opinions qui concluent qu’il n’y a aucun risque pour la santé», affirme Patrice Lavoie, d’Hydro-Québec. Il ajoute que le compteur ne transmet pas les données en continu: «Il émet toutes les 45 ou 50 secondes, au total une minute et trente secondes par jour.»
«Il faut faire attention et s’abreuver aux bonnes sources. Il y a des gens qui font de la désinformation, cela crée de la confusion et de l’inquiétude chez certains de nos clients», affirme le porte-parole d’Hydro-Québec.
Option de retrait
Jusqu’à maintenant, 6600 abonnés se sont prévalus de l’option de retrait dans la phase 1, soit 0,4% des abonnés. Cette première phase est en voie d’être terminée dans la grande région de Montréal. Jusqu’à maintenant 1,5 million de compteurs ont été installés; l’objectif est de 1,7 million.
La majorité des gens qui ont opté pour l’option de retrait se disent électrohypersensibles ou veulent diminuer la présence de radiofréquence dans leur milieu de vie.