Marois chez Alcoa: Jacques Marcotte aurait préféré qu’elle s’arrête chez Ciment Québec

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Par Denise Paquin
Marois chez Alcoa: Jacques Marcotte aurait préféré qu’elle s’arrête chez Ciment Québec

Le député sortant Jacques Marcotte ne s’offusque pas du passage de la première ministre Pauline Marois chez Alcoa le 5 mars. Il aurait cependant préféré qu’elle aille annoncer une bonne nouvelle aux travailleurs de Ciment Québec.

«Je me réjouis, car elle vient démontrer qu’on avait raison de marteler [nos demandes]», a commenté le candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ).

Jacques Marcotte a rappelé que son parti a demandé au gouvernement de s’entendre avec Alcoa sur le tarif d’électricité accordé à ses alumineries. Son parti a aussi appuyé le producteur en serre Savoura de Portneuf dans sa négociation avec la Régie de l’énergie sur la le tarif d’électricité. Le 4 novembre dernier, la Régie offrait deux nouveaux tarifs aux producteurs du Québec. «On n’a pas lâché et c’est 800 emplois qui ont été sauvés», a-t-il.

Le député se demande si l’entente avec Alcoa aura réussi à calmer l’angoisse des travailleurs. Il pense aussi aux 180 employés de Ciment Québec qui craignent de perdre leur emploi au profit de la cimenterie de Port-Daniel, projet largement subventionné par le gouvernement Marois. «J’aurais préféré la voir chez Ciment Québec», a souligné le candidat de la CAQ.

Marcotte en campagne

Le visage de Jacques Marcotte a été le premier à apparaître sur les poteaux de téléphone. Ses partisans ont commencé le blitz d’affichage mardi soir, à 21h. «On savait que la campagne électorale s’en venait», a-t-il dit.

Comme en 2012, les candidats de la Capitale-Nationale partagent un bureau électoral commun à Québec. «On ménage nos sous. On pense qu’on a été bien servi [en 2012]», analyse-t-il. Avec une campagne minimaliste, les candidats de la CAQ ont remporté 6 des 11 circonscriptions de la région.

M. Marcotte a lancé officiellement sa campagne en même temps que le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, dans les minutes qui ont suivi la dissolution de l’Assemblée nationale le 5 mars, à Québec. Plusieurs députés sortants et candidats des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches étaient réunis pour l’événement.

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