Les opposants aux hydrocarbures s’associent

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Par Steeve Alain
Les opposants aux hydrocarbures s’associent

Le Mouvement Stop oléoduc Portneuf – Saint-Augustin s’associe avec le Regroupement interrégional sur le gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL) dans la lutte aux hydrocarbures.

Selon Richard Côté, du Mouvement Stop oléoduc Portneuf – Saint-Augustin, l’objectif de l’association pour les militants de Portneuf est de bénéficier de l’expérience et de l’expertise acquises par le Regroupement, qui lutte depuis cinq ans contre les gaz de schiste.

Des membres du Regroupement interrégional ont assisté aux premières assemblées des opposants au projet d’oléoduc Énergie Est dans Portneuf et les contacts entre les deux groupes ont été maintenus depuis.

Suite à l’annonce récente du gouvernement Marois d’un investissement dans l’exploration pétrolière à l’île d’Anticosti, le RIGSVSL a sollicité plusieurs organismes afin de lutter en commun contre l’exploitation et le transport des énergies fossiles non conventionnelles.

Le Regroupement a élargi son mandat et ne limitera plus ses interventions à l’exploitation du gaz de schiste. Il prévoit être vigilant sur toutes les questions concernant les hydrocarbures et adopter sous peu un nouveau nom.

M. Côté a précisé que le Regroupement rassemblera plus d’une centaine de groupes de citoyens et qu’il militera aussi pour soutenir le développement durable. «Il s’agit d’une union pour faire face à des géants [compagnies] qui ont beaucoup d’argent», a-t-il dit.

Le Mouvement Stop oléoduc Portneuf – Saint-Augustin conservera son autonomie, sa mission et son nom, selon M. Côté. «Le fonctionnement du Regroupement sera très démocratique avec une approche collaboratrice».

Stop oléoduc Portneuf – Saint-Augustin compterait plus d’une centaine de membres. Il est né suite à l’annonce du projet Énergie Est de la compagnie TransCanada. Le projet de 12 milliards de dollars prévoit le passage sur le territoire de Portneuf d’un oléoduc transportant du pétrole brut des sables bitumineux de l’Alberta jusqu’au Nouveau-Brunswick. Selon M. Côté, plusieurs propriétaires fonciers de la région ont refusé les droits de passage sur leur propriété à la compagnie.

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