Le rappeur Souldia a prêté sa plume, sa voix et son histoire à la réalisation d’une vidéo-choc intitulée «Grandir avec le temps», pour braquer les projecteurs sur le programme Jeunes en action qui veut rejoindre les 18-24 ans. Et 60 jeunes qui le verront sur Youtube pourront assister à un spectacle V.I.P. avec les rappeurs Soudia et Webster.
Dans la vidéo, Souldia interprète un texte écrit par les jeunes qui ont participé à un atelier d’écriture organisé par Jeunes en action du CJE de Montmorency. Les jeunes auteurs ont ensuite visité les studios d’enregistrement de Souldia et c’est là que l’idée d’en faire une chanson a germé. Les CJE de la région ont subventionné le tournage.
«Les jeunes ne savent pas trop où se mettre les pieds à cet âge-là. Ce qu’on veut leur démontrer avec la vidéo, c’est que dans la vie, on peut choisir de se relever les manches, mettre de l’énergie et faire les choses comme du monde», affirme Souldia qui a participé à l’initiative parrainée par les sept Carrefours jeunesse-emploi (CJE) de la Capitale-Nationale, incluant celui de Portneuf.
«Ce qu’on entend, ce qu’on voit, c’est vrai. C’est leur vraie vie, leur vrai nom. Ce sont des jeunes que je voyais passer à ma boutique et dans mes shows. Il y a des jeunes qui n’avaient jamais écrit, qui ne connaissaient pas cette façon de se libérer, explique le rappeur Souldia, artiste de 28 ans qui en est à son cinquième album sous l’étiquette Explicit. Je n’avais aucune idée que ça deviendrait une chanson, encore moins un vidéoclip.»
Les jeunes sont invités à visionner la vidéo et à participer au concours en remplissant un formulaire sur la page Facebook du CJE Montmorency d’ici le 12 janvier. Ils pourraient gagner une des 30 paires de billets pour un spectacle V.I.P. en compagnie des rappeurs Souldia et Webster.
«Jeunes en action rassemble une clientèle qui ne va pas naturellement vers les ressources, qui ne fréquente plus l’école et qui est particulièrement sous-représentée sur le marché de l’emploi. Ce sont des jeunes qui composent avec certaines difficultés et cherchent leur voie, que ce soit pour retourner à l’école ou intégrer le marché du travail. Pour les soutenir, il faut les rejoindre différemment», explique Serge Duclos, vice-président du Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec.