Saint-Raymond veut un projet domiciliaire en 2014

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Par Denise Paquin
Saint-Raymond veut un projet domiciliaire en 2014

Le terrain à l’intersection de l’avenue Saint-Jacques et de la rue Saint-Pierre est prêt à recevoir un projet domiciliaire en 2014. La Ville de Saint-Raymond a fait démolir tôt ce matin le troisième et dernier édifice qu’elle avait acquis à cette fin en 2010.

La pelle mécanique de l’entreprise Victorin Noreau n’a pas mis de temps à réduire en un tas de débris la petite maison du 298, avenue Saint-Jacques qui avait abrité le bar Le Jaseur à la fin des années 1980.  

 

À l’exception des voisins, que les premiers coups de pelle ont réveillé vers 4h30 du matin, la démolition n’a pas attiré beaucoup de curieux. Cela avait été tout le contraire lors de la démolition spectaculaire du «bloc à Piton» et de la maison Angers en août 2010.

 

Les promoteurs intéressés par le site doivent contacter la Ville, lit-on sur le panneau installé sur le terrain vacant.
Photo – Denise Paquin

Le vaste terrain ainsi dégagé est destiné à un projet domiciliaire multiple. La Ville cherche un promoteur qui pourra présenter un projet structurant pour le centre-ville et qui s’inscrira dans le plan d’implantation et d’intégration architecturale. Il pourrait s’agir d’une coopérative d’habitation, d’un édifice à logements ou encore de condos. «Ce qui est sûr c’est qu’il y aura de la brique», dit le maire Daniel Dion. Il ajoute que l’édifice pourrait aussi être destiné aux personnes retraitées autonomes, une clientèle en manque de logements. «On veut faire le bon choix et ne pas manquer notre coup», affirme-t-il.

Démolition annoncée

La démolition de cette maison construite en 1915 était prévue depuis son achat par la Ville en juin 2009. Elle l’avait payée 150 000$, soit l’équivalent de sa valeur foncière actuelle. En avril de la même année, la Ville avait acheté les deux autres édifices pour 810 000$, soit 540 000$ en argent et un reçu de don pour 270 000$.

En mars 2012, la maison du 298 de l’avenue Saint-Jacques a fait la manchette après qu’une automobile, dont le conducteur était présumément sous l’effet de l’alcool, se soit engouffrée dans le salon après être passée tout droit à l’intersection de la rue Saint-Cyrille.

 

 

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