Les Journées des tambours de Portneuf remportent un succès du tonnerre

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Par Mathieu Hardy
Les Journées des tambours de Portneuf remportent un succès du tonnerre

Les amateurs et artisans de la musique traditionnelle ont été comblés lors des 5es Journées des tambours de Portneuf, les 23 et 24 novembre. «C’est la meilleure année depuis le début», a déclaré le président de la Société des arts traditionnels de Portneuf (SATRAP), Gaétan Morissette au terme de la fin de semaine de musique au Carrefour municipal de Portneuf.

L’assistance à cette grande fête du folklore organisée par la SATRAP depuis 2009 a encore pris de l’ampleur. «Avec 300 personnes pour la journée du samedi et 100 personnes pour l’après-midi du dimanche, on a attiré le double de spectateurs comparativement à 2012», évalue Gaétan Morissette. Des spectateurs venus de Montréal, de Québec et même de Gatineau étaient de la partie à la grande surprise des organisateurs.


Le Carrefour municipal a été rempli lors des spectacles et du gala musical présentés samedi, mais aussi dimanche lors de la projection du court-métrage d’André Gladu, «Le reel des ouvriers», tourné à Saint-Basile à la fin des années 1970 (voir autre texte).

Histoire de raviver les souvenirs, les Journées des tambours ont débuté au son d’une compilation musicale rassemblant une quinzaine de morceaux joués en 2011 et 2012 par des musiciens invités.

En plus du retour du duo de vétérans Steafan Hannigan et Saskia Tomkins, les festivaliers ont été envoûtés par la «potion celtique»

de François Matte, qui leur a proposé un mélange de chansons traditionnelles québécoises, irlandaises et françaises. Deux formations de la relève, le duo Légaré-Dufour et le groupe «Galant, tu perds ton temps» sont également montées sur scène.

L’événement se déroulait pour la première fois sur deux jours, une formule qui sera reprise en 2014. «La programmation grossit chaque année et on ne peut plus boucler l’horaire en une seule journée», a justifié M. Morissette. «Le dimanche, on est dans une formule de valeur ajoutée [avec la projection de film et la danse] et on constate que ça plait», a-t-il poursuivi.

À la mémoire d’André Paris

Les festivités se sont ouvertes sur un hommage au multinstrumentiste André Paris, de Deschambault-Grondines, décédé cet automne. Pour rappeler l’influence qu’il avait sur eux et pour saluer le talent de l’un des leurs, les organisateurs ont donné son nom à la scène du Carrefour municipal de Portneuf.

«Jusqu’à la fin, André venait lors de nos jam-sessions. Il a su nous inspirer et mettre un peu de sa couleur dans ce que nous sommes aujourd’hui. C’est toute une chance de l’avoir côtoyé», a témoigné Gabriel Ouellette, un musicien de Deschambault-Grondines, avec des trémolos dans la voix.

 
Les musiciennes Céline Fortin et Martine Hébert ont été les premières à monter sur la scène André-Paris pour une joute musicale improvisée.
Photo – Mathieu Hardy

 
La danse traditionnelle était à l’honneur dimanche après-midi.
Photo – Mathieu Hardy

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