Leur maison en exemple

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Par Steeve Alain
Leur maison en exemple

Ce sont les propriétaires d’une maison traditionnelle québécoise vieille de près de 150 ans qui ont remporté le 10e prix Claude-Huot à Saint-Raymond.

Le prix annuel Claude-Huot, qui vise à reconnaître la protection et la conservation du patrimoine bâti, a été décerné à Nathalie et Charles Plamondon, propriétaires de la maison située au 605, rang du Nord.

«Le prix vous est remis en reconnaissance des efforts de rénovation et de conservation effectués sur votre résidence durant les dernières années», a mentionné le maire Daniel Dion le 18 octobre.

La maison à l’architecture traditionnelle québécoise présente un bon état d’authenticité, a précisé le président de la Société du patrimoine de Saint-Raymond, Luc Tremblay. Elle représente la maison traditionnelle qui domine le paysage bâti des campagnes et villages québécois du 19e siècle.

La grande résidence construite en 1870 comprend encore des lucarnes, un toit en tôle, des fenêtres à battant à six carreaux, des persiennes, des chambranles et un revêtement mural en bardeaux de bois.

La maison lauréate du prix Claude-Huot.

Mme Plamondon a signalé en souriant qu’elle avait peint elle-même les murs extérieurs en bardeaux de bois. La maison comprend une galerie en façade et compte 13 pièces à l’intérieur. Elle a abrité un maire de la paroisse, appelé aussi Charles Plamondon, au tournant du 20e siècle.

Le maire Dion a mentionné que la remise du prix Claude-Huot représente un événement significatif pour la ville. Un comité de sélection détermine les gagnants à partir de critères précis.

Les lauréats ont reçu une toile réalisée par l’artiste Gino Carrier représentant leur demeure ainsi qu’un certificat. Le lauréat du prix est propriétaire de la maison depuis 1994. Il est le quatrième descendant Plamondon à en être le propriétaire.

Le prix a été créé en 2007 sous l’initiative de la Société du patrimoine soutenue par la Ville. Il vise entre autres à reconnaître et récompenser les propriétaires qui ont effectué des travaux dans le respect des caractéristiques architecturales d’origine; à sensibiliser la population à la préservation du patrimoine bâti; et à susciter un sentiment d’appartenance et de fierté envers les belles résidences du territoire.

Seules des maisons vieilles de plus de 60 ans, des résidences principales, sont admissibles. L’immeuble doit aussi avoir fait l’objet de travaux importants de restauration ou de maintien de l’enveloppe extérieure.

M. Dion a remercié les bénévoles de la Société du patrimoine et signalé la perte récente d’un des membres grandement impliqués dans les travaux de recherche, Lionel Beaupré.

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