À la croisée des styles et des mots avec l’album Refuge, de Jean-Michel Caron

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Par Gaétan Genois
À la croisée des styles et des mots avec l’album <i>Refuge</i>, de Jean-Michel Caron
Devant la console de son propre studio, le musicien a tout fait sur cet album. (Photo : Offerte par Jean-Michel Caron)

Établi à Saint-Léonard-de-Portneuf depuis une dizaine d’années, l’auteur compositeur Jean-Michel Caron s’apprête à sortir son deuxième album sous le titre Refuge. Il sera disponible sur les différentes plateformes dès le 11 juillet.

« Un refuge, c’est un lieu où on se rend pour être en sécurité. La musique dans toute son expression et son déploiement libre devient refuge. On peut y trouver réconfort et lumière. »

Jean-Michel Caron avait le rêve de réaliser un album où il ferait tout. « Je me suis fait un vrai trip », s’exclame-t-il.

Devant la console de son propre studio, le musicien a tout fait sur cet album. Il a joué tous les instruments, guitare, basse, batterie électronique, synthé, et bien sûr sa voix et ses mots. Il a lui-même conçu l’illustration de la couverture, puisqu’il détient une maîtrise en arts visuels.

Selon la description que l’artiste en propose, Refuge est un mélange des styles, à la croisée du rock, de la pop et de l’alternatif.

Musique et mots

C’est un album de musique, mais c’est aussi un album de mots. Jean-Michel y a appliqué la philosophie du producteur Rick Rubin : La création est comme un journal intime, on le fait d’abord pour soi. C’est la meilleure chose que tu puisses faire pour arriver à la meilleure musique. Être authentique et faire ce que tu aimes.

Dans le journal intime qu’est cet album, le musicien partage ses inspirations : Le jeu avec ses enfants, sa fascination pour les étoiles, notre place dans l’univers, ses introspections, sa quête de sens et son idée du havre intime.

Cinq pièces

L’ensemble comprend cinq pièces et s’ouvre avec un morceau de plus de huit minutes, l’Effet papillon, où « Un royaume de saveurs de doux parfum envoûte mon coeur. »

L’instrumentation y est assez légère et minimaliste, à prédominance de sa guitare électrique (il a une Godin et une Strato), toute douce au début et qui va s’intensifiant à mesure que le thème se développe. 

Après les Fusée 1 et 2 et un Loup-Garou revisité sur des accords de blues, l’opus se termine avec Le chant des perséides, où les mots font se succéder les saisons. Évocations de la chaleur d’octobre, du papillon lune, de la braise dans le sable, de la caresse de la plume.

Déjà sur le web

D’ici la sortie de l’album complet le 11 juillet, on peut déjà écouter Le chant des perséides sur le web. Il l’a d’ailleurs interprétée en primeur dans le cadre de sa participation au spectacle Libérez les saisons, le 6 juin à Cap-Santé.

Avant l’album Refuge, Jean-Michel Caron avait enregistré un autre album sous le titre Trou de ver. Dans cette première production plus expérimentale, il était parti à la découverte de nouvelles sonorités électroniques, notamment avec le synthétiseur. 

Refuge sera disponible sur les plateformes de streaming et directement sur Bandcam.

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