À moins d’un an des prochaines élections municipales : « Sainte-Catherine, je l’ai dans les veines »

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Par Pierre Paquet
À moins d’un an des prochaines élections municipales : « Sainte-Catherine, je l’ai dans les veines »
« C'est la population que je défends, puis je les défends, pas à peu près! », affirme Pierre Dolbec. (Photo : Ville de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier)

Les prochaines élections municipales se tiendront le 2 novembre 2025. Dans ce contexte, le Courrier de Portneuf poursuit la présentation du travail accompli par chacune des administrations municipales du territoire qu’il dessert. Cette semaine, place au bilan de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, à la suite d’une entrevue avec son maire, Pierre Dolbec.

Élu maire à l’élection partielle de décembre 2012, Pierre Dolbec a été réélu sans opposition en  2013 et en 2017. En 2021, il a remporté 67 % des votes, contre la candidate Julie Guilbeault.

Faire grandir Sainte-Catherine

Aussitôt élu, Pierre Dolbec s’est demandé « comment se fait-il qu’on n’est pas capable de faire plus avec le potentiel qu’on a, dont un environnement extraordinaire. La rivière Jacques-Cartier, c’est de toute beauté, la station Duchesnay, c’est un bijou. J’ai donc décidé de faire grandir Sainte-Catherine. Je voulais donner aux citoyens la ville qu’ils méritent. C’est ce qui fait qu’on est parti de 4 000 de population et on frise maintenant les 10000. Il n’y avait presque aucun service. Au moment où on se parle, on est autosuffisant à 80 %. Et on a mis à jour tout ce qui s’appelle bâtiment municipal. Là, on rentre dans les belles années pour Sainte-Catherine. Toutes les grosses dépenses sont faites. À partir de cette année, la caisse enregistreuse va sonner du bon bord. Ça va être moins lourd sur le fardeau fiscal des citoyens ».

Bâtiments municipaux

Le maire Dolbec énumère ensuite les bâtiments municipaux qui ont été rénovés ou mis à jour : l’Hôtel de Ville, le Centre Anne-Hébert, les bureaux de la voirie, l’agrandissement de l’usine d’eau potable, et un nouveau bâtiment pour la division Parcs et bâtiments, un projet de 4 M $, mais qui n’a coûté que 600 000 $ à la Ville. Aussi, en vue de la construction d’une école secondaire dont sa ville a cruellement besoin – mais que le gouvernement Legault a mis sur pause en décembre dernier -, l’administration Dolbec a fait l’acquisitions de terrains, et ce, au coût de 2,4 M$.  

Parc du Grand-Héron

Le maire Dolbec se montre très fier du Pavillon Desjardins qui a été construit dans le parc du Grand-Héron. « On a, pour nos jeunes familles, un des plus beaux pavillons de la région. Tous nos loisirs sont là, que ce soit ceux d’été ou ceux d’hiver. Ça ne dérougit pas. On est rendu une ville pas mal intéressante ».

Développement résidentiel

Au niveau du développement résidentiel, « ça va excessivement bien », affirme Pierre Dolbec. La phase I du Boisé Natura est terminée, la phase II l’est à 80 % et on amorce la phase III sous peu. Il y aura quatre phases, pour un total d’entre 650 et 700 portes. « Après ça, on poursuit avec deux autres contracteurs ».

Afin de faciliter la circulation automobile à partir du Boisé Natura, une nouvelle rue permettra aux résidents de ce secteur de rejoindre directement la Route de la Jacques-Cartier, plutôt que d’emprunter l’avenue des Catherine et la route de Fossambault.

Souci de la sécurité

« La sécurité de mes citoyens, c’est sacré pour moi », atteste le maire Dolbec. Il cite en exemple l’investissement 3,2 M $ pour la nouvelle caserne. « La route de Fossambault est une vraie calamité, avec les excès de vitesse. On a récemment eu un autre accident mortel. Il faut donc que mes premiers répondants soient efficaces. Et comme on a beaucoup de cours d’eau, il faut aussi que nos pompiers puissent effectuer d’efficaces sauvetages ».

D’importants projets résidentiels sont en développement à Sainte-Catherine. Photo : Pierre Paquet

Travail à l’interne : moins de coûts

Pierre Dolbec souligne les importantes économies que la Ville réalise en favorisant le travail en régie interne. « On a peu de travail donné à contrat. La Ville fait le déneigement et on est une des rares villes qui a une division Parcs et bâtiments, laquelle entretient tous nos parcs ». Le maire précise les économies : « Quand on donne ça à contrat, on paye des taxes et la marge de profit du fournisseur. En régie interne, la Ville n’en paye pas ». Un projet donné en contrat qui se chiffrerait à 1 M$ ne coûtera qu’environ 700000 $, si effectué à l’interne. « Ça change la donne en mautadit au niveau de l’environnement fiscal, année après année. Terrain de balle, terrains de soccer, parc du Grand-Héron, notre usine d’eau potable, tout ça est entretenu par nos employés ».

Attachement à sa ville d’adoption

Pierre Dolbec a énuméré plusieurs autres réalisations dont il se montre fier, qu’il s’agisse de la mise en valeur du cimetière Juchereau-Duchesnay, du développement en accéléré du parc industriel, etc. Mais, bien au-delà de tout cela, ce qui domine dans son discours, c’est son profond attachement à sa ville. « Je ne viens pas d’ici. Sainte-Catherine, j’ai appris à l’aimer. Maintenant, je l’ai dans les veines. Ce sont des citoyens qui sont extraordinaires et ils savent qu’ils peuvent compter sur moi. C’est la population que je défends, puis je les défends, pas à peu près! »

« Il me reste des choses à faire. Mon école secondaire, je veux l’avoir. Il y a encore des batailles à mener pour Sainte-Catherine ». C’est pourquoi Pierre Dolbec sera à nouveau candidat au poste de maire en novembre prochain.

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