L’entreprise Métal Perreault de Donnacona a fait l’acquisition d’une table de découpe au plasma d’une valeur de plus de 800 000 $. Un achat local pour le fabricant de structures d’acier et de métaux ouvrés qui s’est procuré l’équipement chez Machitech de Saint-Marc-des-Carrières.
« On est très fier de notre partenariat avec Machitech. On a choisi de travailler avec Machitech pour la qualité du produit et pour le service. Oui, c’est notre première machine Machitech, mais même avant d’avoir cette machine, on achetait des produits et des pièces pour notre ancienne machine. On était très impressionné par le service. Quand tu appelles là-bas, le client est numéro un », a lancé le président de Métal Perreault, Simon Harnois, lors de la présentation de la Platinum Cut aux 105 employés de l’entreprise.
Innover
« C’est une machine innovante multifonctionnelle avec une nouvelle technologie de plasma. L’investissement qu’ils viennent de faire va découper la plaque, va aussi faire le chanfrein pour la préparation du filetage et ça va aussi faire les trous drillés. On a une machine qui va faire les trois opérations. C’est beaucoup de manipulations et de temps qu’ils vont sauver. Le plasma qui est sur la machine, c’est une nouvelle technologie qui vient de sortir. On a même changé la commande en cours de route. Il est l’un des premiers au Québec pour qui on installe le HPR 400 », a expliqué le président de Machitech Automation, Christian Giguère.
La Platinum Cut permettra à Métal Perreault d’augmenter sa productivité dans un marché en forte compétition. Photo : Stéphane Pelletier
Renforcer les liens
Ce partenariat vient renforcer les liens entre les deux entreprises portneuvoises qui évoluent sur les marchés nord-américain et internationaux. « Métal Perreault est un fleuron dans le comté et c’est une fierté d’être partenaire ensemble. Je pense qu’il faut s’entraider. Autant, on parle du Québec et du Canada, mais aussi à plus petite échelle dans le comté de Portneuf. Ça commence localement. Simon et moi, on se fait confiance. C’est certainement la plus grosse machine que l’on a vendue dans Portneuf. On en a vendu d’autres, plus petites, à d’autres fabricants. On vend 300 machines par année dans tout notre portfolio. Comme celle-ci, je dirais que c’est peut-être une douzaine par année en Amérique du Nord et un peu partout dans le monde. C’est vraiment un produit haut de gamme », a indiqué M. Giguère.
Gagner en productivité
Simon Harnois souligne que le nouvel équipement permet à Métal Perreault d’être plus performant à l’intérieur de son usine. « Il n’y a plus d’entonnoir dans notre département de plaques. Avant, on pouvait faire de l’overtime pour combler nos besoins de plaques et maintenant, ce n’est plus nécessaire. »
« Le plan d’investissement de renouvellement machine de Métal Perreault va nous aider à combattre la pénurie de main-d’œuvre. En ajoutant de l’automatisation, on va gagner en productivité et on va pouvoir utiliser les travailleurs à d’autres tâches à valeur ajoutée. On va couper trois fois plus vite avec la nouvelle machine. En plus, il n’y aura plus de travail à faire dessus par un journalier. Donc, les pièces sortent et elles sont prêtes à être assemblées », a laissé savoir Nicolas Leclerc, vice-président des opérations.
Christian Giguère et Simon Harnois observent la machine multifonctionnelle alors qu’elle procède à une découpe. Photo : Stéphane Pelletier
Conjoncture économique
Les répercussions s’affichent aussi sur la capacité de l’entreprise à demeurer compétitive. « La conjoncture économique, ça nous affecte beaucoup. C’est sur l’aluminium et l’acier qu’il y a des tarifs et nous, on est un fabricant d’acier. Chaque livraison que l’on fait aux États-Unis, présentement, on a ce qu’ils appellent le tarif des 50 % sur l’acier. On réussit quand même. Ce n’est pas alarmant. C’est très inquiétant, mais on réussit quand même à tirer notre épingle du jeu parce que l’on est une compagnie qui est renommée depuis plusieurs années et on fait beaucoup de qualité », a-t-il mentionné en ajoutant que le carnet de commandes est rempli jusqu’en 2026.
« Ça démontre aussi aux employés que la compagnie investit. Elle est en bonne santé. Ils vont rester compétitifs sur le marché de la structure métallique. En ayant des équipements comme ceux-ci, leur coût de fabrication va être plus bas », a fait observer Christian Giguère. « On prévoit renouveler deux ou trois machines supplémentaires dans les prochaines années pour totaliser un investissement de 3 M$ », a affirmé M, Leclerc.