Le député de Portneuf, Vincent Caron a annoncé une aide financière de 200 000 $ au camp Kéno dans le cadre du volet 2 du Programme d’aide à la mise en valeur du territoire public.
Ce montant servira à la phase 1 de l’amélioration du chemin Joseph-Perthius. Le camp Kéno assumera le principal de l’autre partie des frais, avec une contribution des usagers du secteur. Le coût total de cette première phase s’élève à 400 000 $. « Ce projet vise à atteindre la sécurité et l’accessibilité pour l’ensemble des résidents ou villégiatures autour qui sont au nombre d’environ 155. Ça répond aussi à un projet d’envergure touristique, car, ici au camp Kéno, il y a 15 000 nuitées chaque été. Il y a aussi les érablières et différentes gens qui viennent profiter des lacs », a indiqué le directeur du camp Kéno, Martin Dumas.
C’était urgent
Le directeur du financement à Kéno, Réjean Roy, a précisé l’urgence de réaliser ces travaux afin de sécuriser l’accès au site. « Le chemin, sa qualité varie selon les sections, mais il est dans un état rudimentaire. On le vivait depuis quelques années, particulièrement au printemps, les dégels sont plus hâtifs, sont plus rapides. Donc, on vivait des épisodes où le chemin s’abimait et où le chemin s’inondait. Lors des pluies, l’année dernière vers le 10 et 11 août, le chemin a été coupé au kilomètre 2. Les équipes d’ouvriers ont travaillé nuit et jour pour que l’on puisse accueillir les jeunes. Donc, il y a eu des événements, dans les dernières années, qui empêchaient l’accessibilité au site. Ça devenait urgent. Ça devenait prioritaire. Il faut que l’on se prépare à ses événements. »
La phase 1 des travaux se concentrera surtout sur le dernier tronçon de la route. « La section que l’on a entreprise, c’est la section en moins bon état. Le chemin à une longueur de douze kilomètres. En ce moment, on travaille principalement sur les quatre derniers. On commence par drainer le chemin en creusant des fossés et en ajoutant ou en remplaçant des ponceaux. Ultimement, la dernière étape va être la surface de roulement », a expliqué M. Roy. Des ponceaux seront également changés sur l’autre section de la route.
Les travaux visent, notamment, à drainer le chemin et à creuser des fossés en plus de remplacer des ponceaux. Photo : Stéphane Pelletier
Autres investissements
« C’est une première phase de 400 000 $. Le budget total pourrait être du double, une fois que tout sera fait », a mentionné M. Roy. Il a aussi souligné les investissements des dernières années au camp Kéno. « On a rénové les sentiers de randonnée et le parcours d’hébertisme. On a fait un projet, en 2023, de réduction de la consommation d’eau potable. En 2024, il y a eu un projet majeur d’installation d’un nouveau système d’assainissement des eaux usées. Depuis quelques années, il y a eu un investissement d’au-delà de 1,5 M$ ici. »
Soixante ans
Le camp Kéno à une capacité d’accueil de 300 jeunes en plus de 100 employés. « C’est un petit village de 400 personnes pendant huit semaines durant l’été. Il passe environ 1 500 jeunes en période estivale qui viennent pour des séjours de trois à trente jours », a-t-il précisé. Avec les autres activités du camp, le nombre de visiteurs peut s’élever à 5 000.
D’ailleurs, le camp Kéno fêtera son soixantième anniversaire l’an prochain. « Cette richesse de pouvoir vivre un moment en nature, c’est extraordinaire. Ce sont des moments inoubliables pour les enfants. Il faut continuer de cultiver ce rêve pour que nos enfants apprennent à se connecter directement à la nature », a déclaré Vincent Caron.