Pour célébrer son 50e anniversaire, Sylvain Germain s’est lancé le défi de monter sur un ring et d’y affronter un lutteur professionnel. La rumeur n’est pas fausse. Marko Estrada a insulté les gens de Donnacona en les traitant de « taouin ». Sylvain « the germster » Germain tentera de le remettre à sa place le 20 juin, à l’aréna du Complexe sportif Promutuel Assurance de Donnacona.
Résident de Donnacona et également directeur général de cette même ville, Sylvain Germain voulait combiner sa passion de la lutte et de la musique pour son 50e anniversaire. « C’est une bulle au cerveau depuis longtemps. J’ai eu 50 ans au mois de janvier. Cette idée est arrivée à peu près un an avant. Il y a un de mes amis qui s’était un peu organisé sa fête de 50 ans avec des affaires qu’il aimait. J’avais trouvé le concept intéressant. J’ai commencé à faire des démarches l’année dernière avec la NSPW. Mon but premier était de le faire avec des amis, la famille et des gens qui avaient été importants pour moi dans mes 50 années. C’était mon idée de base et c’était censé se faire en janvier », explique-t-il. Cependant, les décès de deux amis ont bouleversé ses plans.
Relais pour la vie
L’opportunité de remettre l’événement en juin s’est présentée avec l’idée de le proposer à un plus large public afin de recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer. « J’ai décidé de remettre 100 % des profits au Relais pour la vie. Je participe dans l’équipe de la Ville de Donnacona. C’est une bonne cause qui touche tout le monde. On a encore été frappé dans la dernière année avec ça », laisse savoir M. Germain.
La soirée
Le programme de Germania 50 débutera à 19 h 30 et il proposera un gala de lutte de la NSPW avec quatre combats à l’affiche. La grande finale opposera Sylvain Germain à Marko Estrada. À la suite de ces combats, la patinoire se transformera en piste de danse. « C’est le début de la fin de semaine de la Saint-Jean. On est le vendredi soir, ça risque d’être festif et on est à l’intérieur. Donc, il n’y a pas d’histoire de température. La lutte, c’est tout un show. Tu es certain de tout le temps en avoir pour ton argent et tu es certain de passer un moment incroyable. Il y a une ambiance. Tu le sais que c’est un show, mais on embarque et ils nous surprennent. On a aussi une lutteuse de Donnacona qui lutte dans la NSPW. Son nom de lutteuse est Lou O’Farrel et elle va être là à ma soirée de gala », souligne le cinquantenaire.
Le prix d’entrée est de 25 $ par personne ou de 300 $ pour une table VIP de huit personnes incluant une consommation et des croustilles. Pour réserver, il faut effectuer un virement bancaire à l’adresse suivante : mellajeunesse1@gmail.com avec la question Gala et la réponse Lutte. Des billets seront également disponibles aux portes, le soir de l’événement. « Je veux que les gens viennent pour avoir du plaisir et qu’ils embarquent un peu dans le show. Ils peuvent aussi y aller d’encouragement et se faire des affiches pour en rajouter. Après, c’est soirée dansante avec DJ sur place. C’est une belle façon d’avoir du fun et d’encourager la recherche en même temps », mentionne le promoteur.
Tous les profits de l’événement seront redonnés au Relais pour la vie. Photo – Offerte par Sylvain Germain
Un passionné de lutte
Sylvain Germain a assisté à son premier gala de lutte à l’âge de 5 ans avec son père. L’événement se tenait au Pavillon de la Jeunesse de Québec. Il se souvient très bien des grands noms de l’époque, dont Dino Bravo, Rick Martel, les frères Rougeau, Abdullah The Butcher et plus tard, Hulk Hogan, qui ont déclenché sa passion. Il a notamment assisté aux événements WrestleMania de New York et Orlando. Cependant, il n’a encore jamais combattu sur un ring. D’où son désir de réaliser ce rêve.
Juste une fois
« C’est de la préparation physique, j’ai un bon cardio et je fais de la course. Je vais faire un marathon au mois d’octobre. C’est l’autre défi que je m’étais donné pour mes 50 ans. J’écoute la lutte depuis longtemps. Je savais que c’était un art et je le sais encore plus. Passer juste quelques instants dans un ring avec un autre lutteur, c’est tout un monde. Évidemment, on ne m’a pas donné la physionomie d’un lutteur professionnel. On ne sera pas là pour se casser le cou non plus. Je vais le faire une fois dans ma vie. Ça va être coché sur ma liste. Ça prend la communauté pour me soutenir. Je vais avoir besoin de beaucoup d’encouragement. C’est un gros défi et je n’ai pas pris le plus petit. J’ai pris le Champian du mande, comme il s’appelle lui-même », laisse-t-il savoir. C’est un rendez-vous le 20 juin. « Si Dieu le veut ! ».