À l’occasion de sa visite en terre québécoise, le Grand Reliquaire de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus était présent, du 13 mai au 15 mai, en l’église Saint-Marc-des-Carrières. Plusieurs catholiques étaient présents pour la célébration d’accueil lors de son arrivée.
Le passage du Grand Reliquaire soulignait le 100e anniversaire de la canonisation de Sainte Thérèse. Plusieurs messes, avec des chorales de différentes paroisses de la MRC de Portneuf, étaient au programme afin de permettre aux fidèles de se recueillir auprès du Grand Reliquaire. D’ailleurs, l’église était ouverte pendant l’intégralité de cette visite de 44 heures.
Se rapprocher de Dieu
« Il y a deux centiares qui coïncident. Cela fait 100 ans qu’elle a été canonisée. Elle a été canonisée le 17 mai 1925. La paroisse, ici à Québec, qui a pris comme patronne Sainte Thérèse de Lisieux, à Beauport, fête aussi 100 ans. Le Reliquaire est arrivé à Montréal le 1er mai et il va repartir le 1er juin. Il a fait le tour du diocèse de Québec », indique Gilles Lemay, évêque émérite du diocèse d’Amos et coordonnateur de l’équipe pastorale de Portneuf.
Saint-Marc-des-Carrières est donc l’un des lieux de cette tournée québécoise d’une quinzaine de villes. « C’est une occasion de se rapprocher du Seigneur. Cette femme qui était bien simple et bien humble, qui est morte jeune à 24 ans, elle a découvert que pour être une sainte, elle n’avait pas besoin de faire des choses extraordinaires. Il s’agissait de bien faire, mais surtout, de le faire par amour. Dans des choses simples faites avec délicatesse et amour, c’est comme cela que l’on devient des saints. Alors, c’est pour nous situer dans cette démarche. C’est pour faire en sorte que dans le comté de Portneuf, il y ait un regain de ferveur de la foi et de l’amour », ajoute-t-il.
L’arrivée du Grand Reliquaire lors de son arrivée à Saint-Marc-des-Carrières. Photo : Stéphane Pelletier
Des demandes
« C’est ma foi qui m’amène ici pour voir Sainte-Thérèse. La curiosité aussi. Je voulais vivre ça. J’ai toujours eu confiance en elle. Ma grand-mère avait quêté dans les maisons pour acheter une statue de Sainte-Thérèse à Rivière-à-Pierre parce qu’elle avait perdu son mari à l’âge de 33 ans. Elle nous a toujours demandé de prier pour Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et lui demander des faveurs. J’y crois et j’ai confiance en elle. On veut transformer notre église et notre presbytère. Elle va sûrement nous aider », laissent entendre Ghislaine et Julie, deux amies en provenance de Rivière-à-Pierre.
Ressourcement
La présence du Grand Reliquaire représentait un moment de ressourcement pour les fidèles afin de les aider à cheminer dans la vie spirituelle. Ces reliques sont les restes mortels d’une des saintes les plus connues au monde. Elles font l’objet d’un pèlerinage international depuis 1994 et ont voyagé dans plus de 70 pays.
« C’est un événement important et on veut en profiter. C’est unique qu’elle vienne ici. Sainte Thérèse, on la connait depuis longtemps. Nos parents nous en ont parlé. Elle est tellement accessible. Quand elle dit qu’elle va faire pleuvoir une pluie de roses, c’est ce qu’elle veut du bien et de l’amour sur terre et elle veut nous en donner. Les demandes, c’est pour les petits-enfants, c’est pour nos vies personnelles, c’est pour plus d’amour et d’aller vers le bien. C’est pour le renouvellement de la foi dans Portneuf qui a tendance à diminuer dans ces années. Avec le nouveau pape qui vient d’arriver, ça donne tout un bel élan. Ça me donne de la joie. Ce sont de bons moments et il faut en profiter pour mettre de la joie », ajoutent Estelle Gilles et Céline de Saint-Ubalde.